États-Unis : Le mari de Nancy Pelosi agressé à son domicile

ÉTATS-UNIS - Des craintes qui se sont malheureusement vérifiées. Le mari de la cheffe des démocrates au Congrès Nancy Pelosi a été « violemment attaqué » ce vendredi 28 octobre au domicile du couple et hospitalisé, a annoncé son porte-parole. De quoi confirmer les prévisions d’une violence accrue à l’approche des élections de mi-mandat américaine.

« Tôt ce matin, un agresseur s’est introduit dans la résidence des Pelosi à San Francisco et a violemment agressé M. Pelosi », a indiqué Drew Hammill dans un communiqué, précisant que Nancy Pelosi n’était pas sur place au moment de l’attaque.

Paul Pelosi, 82 ans, a été transféré à l’hôpital, où il reçoit d’« excellents soins », a ajouté le porte-parole. Quant au suspect, il a été placé en garde à vue. Les motivations de son attaque font désormais l’objet d’une enquête. « La présidente et sa famille sont reconnaissantes envers les premiers intervenants et les professionnels de la santé impliqués, et demandent la confidentialité pour le moment », a ajouté Drew Hammill.

Élection sous tension

À moins de deux semaines des élections de mi-mandat, le 8 novembre prochain, plusieurs élus américains avaient tiré la sonnette d’alarme contre le regain de violence les visant. Une violence qui s’est d’abord accrue sur les réseaux sociaux, et qui tendrait à prendre le chemin de la vie réelle, à en croire les témoignages de plusieurs élus.

La sénatrice républicaine du Maine Susan Collins a récemment déclaré au New York Times : « Je ne serais pas surprise qu’un sénateur ou un membre de la Chambre soit tué. Ce qui a commencé par des appels téléphoniques abusifs se traduit maintenant en menaces actives de violence et en violence réelle ». Une violence exacerbée par Donald Trump et son « Big Lie » ayant entraîné l’assaut du Capitole, donnant lieu à un déferlement de violence et de haine contre des représentants politiques de premier plan.

Selon la police du Capitole, chargée de protéger les membres du Congrès, les menaces contre ces derniers ont plus que doublé depuis 2017, passant de 3 939 à 9 625 en 2021.

Le Los Angeles Times rappelle à ce titre que de nombreux bureaux électoraux ont déjà pris des mesures préventives contre la menace d’actes violents durant la période de scrutin des midterms. Installation de verre pare-balles et résistant aux bombes, formation au tir ou encore fortification des murs avec du Kevlar… : les moyens ne manquent pas pour anticiper tout risque de débordement.

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