États-Unis : une juge retire Donald Trump de la liste des candidats à la primaire républicaine dans l'Illinois
Une juge d'un comté de l'Illinois estime que Donald Trump ne peut pas se présenter au scrutin organisé par le Parti républicain le 19 mars. L'ancien locataire de la Maison Blanche peut faire appel.
Donald Trump pourra-t-il défier Nikki Haley dans l'Illinois le 19 mars? Une juge de cet État du nord des États-Unis a retiré ce mercredi 28 février l'ancien locataire de la Maison Blanche de la liste des candidats à la primaire républicaine prévue dans 20 jours, rapporte la presse locale et nos confrères de CNN.
La décision de Tracie Porter, basée sur l'application du 14e amendement de la Constitution américaine, est toutefois "suspendue", laissant le temps à Donald Trump de faire appel.
Une décision de la Cour suprême attendue
Un porte-parole de la campagne de Donald Trump, Steven Cheung, indique dans les colonnes du Chigao Sun-Times que ses équipes feront "rapidement appel".
Deux États, le Maine et le Colorado, ont déjà jugé Donald Trump inéligible pour le scrutin présidentiel de novembre 2024. Un scrutin auquel le républicain devrait participer, tant son avance est importante face à sa rivale Nikki Haley.
La Cour suprême du pays devrait prochainement se prononcer sur cette controverse historique.
Dans les deux États, des responsables ont estimé que le milliardaire républicain ne pouvait pas retourner à la Maison Blanche, jugeant que le républicain s'est livré lors de l'assaut du Capitole, en 2021, à des actes "d'insurrection" et qu'il est pour cette raison inéligible à la présidence, en vertu du 14ème amendement de la Constitution.
Cet amendement, adopté après la guerre de Sécession américaine, exclut de toute responsabilité publique quiconque, après avoir prêté serment de défendre la Constitution, se serait livré à des actes de "rébellion" ou d'"insurrection".
Cet amendement s'applique-t-il, dans ce contexte, à Donald Trump? C'est la question brûlante à laquelle la cour devra répondre.
En attendant cette décision, la Cour suprême a accepté ce mercredi de se saisir de la question de l'immunité pénale invoquée par Donald Trump en tant qu'ex-président et de l'examiner dès la fin avril. La défense du Républicain revendique une "immunité absolue" pour ses actes commis alors qu'il était à la Maison Blanche.
Article original publié sur BFMTV.com
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