États-Unis : une campagne des « midterms » synonyme de violence politique

Joe Biden et Donald Trump se sont écharpés directement, mais également indirectement, par la voix des candidats de leur propre camp.  - Credit:ANGELA  WEISS, ANGELA  WEISS / AFP
Joe Biden et Donald Trump se sont écharpés directement, mais également indirectement, par la voix des candidats de leur propre camp. - Credit:ANGELA WEISS, ANGELA WEISS / AFP

Une fenêtre brisée, un homme hurlant avec une arme à la ceinture, des menaces de mort quotidiennes… À un mois des élections américaines de mi-mandat, élus et agents électoraux alertent contre le regain de violence les visant. « Je ne serais pas surprise si un sénateur ou un élu se faisait tuer », déclarait la sénatrice républicaine Susan Collins début octobre dans les colonnes du New York Times.

« Ce qui n'était à l'origine que des appels téléphoniques agressifs se traduit désormais par des menaces et de la violence réelle », a assuré l'élue de 69 ans, après qu'un individu a brisé une vitre de son domicile, dans le Maine. Des pressions que l'élu républicain anti-Trump Adam Kinzinger a, lui aussi, subies. « Les menaces d'actes violents contre la classe politique ont fortement augmenté ces dernières années », déclarait-il en juillet, partageant des extraits audio de menaces reçues. « On sait où ta famille se trouve et on va t'attraper, espèce de petit c****** », entend-on dans un message. « On va attraper ta femme, et tes enfants. »

Quelques jours après la prise de parole d'Adam Kinzinger, l'élue progressiste Pramila Jayapal avait dû composer le numéro d'urgence 911 quand un homme s'était rendu devant son domicile à plusieurs reprises, proférant des injures avec une arme à la ceinture.

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