Électricité, médicaments... Fabien Roussel appelle à "faire tomber le gouvernement" qu'il accuse de "racket"
Le secrétaire national du Parti communiste s'en est violemment pris au gouvernement qu'il accuse de "racket" sur les Français.
Confronté à sa première crise avec la fronde des agriculteurs, le gouvernement Attal est attaqué de toutes parts par les oppositions. Le chef de file des communistes, Fabien Roussel, a appelé ce mardi 23 janvier sur Europe 1 à "faire tomber le gouvernement" en votant une motion de censure à l'Assemblée nationale.
"Si nous sommes contre la hausse des factures d'électricité, des franchises médicales et le retour de la taxe sur le GNR (gazole non routier, utilisé par les agriculteurs), j'appelle l'ensemble des députés à voter la motion de censure", a lancé le secrétaire national du PCF, en appelant à une "forme de convergence de nos colères pour faire pression sur le gouvernement".
"Il vient d'être nommé. Il n'a pas fait son discours de politique générale et ce qu'il nous annonce c'est du racket (...) c'est encore taper dans le porte-monnaie des Fançais", a martelé le député du Nord en ciblant le Premier ministre Gabriel Attal, qui ne soumettra pas son discours de politique générale à un vote de confiance.
"Programme de souffrance générale"
Le nouveau chef de gouvernement prépare en lieu et place de sa déclaration devant les députés "un programme de souffrance générale", avait dénoncé de son côté lundi le coordinateur de La France insoumise, Manuel Bompard, à l'issue d'un entretien avec Gabriel Attal.
Il "prétendait nous recevoir pour préparer un discours de politique générale. On a eu plutôt le sentiment qu'on se prépare à un programme de souffrance générale", a déclaré le député LFI aux côtés de la cheffe de file des députés LFI Mathilde Panot.
"Ce qui est à l'ordre du jour au 1er février de cette année, c'est une immense explosion du coût de la vie", a ajouté le responsable insoumis.
Article original publié sur BFMTV.com
VIDÉO - Attal prépare "un programme de souffrance générale", selon Bompard