Élections européennes : Laurent Wauquiez au soutien de François-Xavier Bellamy et de sa candidature en 2027

Valentine Hullin

POLITIQUE - À pas de loup, il se prépare. Moins d’une semaine après le lancement officiel de la campagne des Républicains, François-Xavier Bellamy a reçu le soutien de Laurent Wauquiez, lors d’une visite ce mercredi 27 mars dans la banlieue lyonnaise. Éric Ciotti aussi avait fait le déplacement pour marquer l’unité d’un parti coincé entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen. L’occasion de confirmer, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article, les arrière-pensées de l’ancien ministre.

Pour les élections européennes, Emmanuel Macron demande à ses ministres de « se bouger »

Jusqu’ici, les sondages créditent l’eurodéputé sortant d’un score inférieur à celui obtenu en 2019. Les 8,5 % obtenus alors restent un traumatisme pour LR qui avait poussé le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes à démissionner de la présidence du parti. Cinq ans plus tard, cette élection doit permettre à l’ancien ministre de réamorcer son retour.

« Je suis très content que François-Xavier et son équipe portent dans cette campagne la voix d’une droite sereine, solide et cohérente », a lancé l’intéressé aux journalistes, vantant de fait sa propre ligne.

« Je ne suis pas président de la République, pour l’instant »

Si Laurent Wauquiez refuse de répondre explicitement à la question sur ses intentions pour 2027, Éric Ciotti le fait pour lui. Le député des Alpes-Maritimes s'est fait élire à la présidence du parti en promettant que son prédécesseur serait le candidat à la prochaine présidentielle. Alors forcément, il « y croit ». « Il a toutes les qualités pour et tous les talents pour relever ce défi », continue-t-il d’assurer à notre micro.

Et une séquence filmée au détour d’une réponse sur les enjeux sécuritaires, thème de la visite du jour, n’est pas passée inaperçue. Ni des journalistes, ni du président des Républicains. « Je ne suis pas président de la République, pour l’instant », a répondu Laurent Wauquiez. « Tout est dans le “pour l’instant” » s’est empressé d’ajouter en souriant le parlementaire niçois.

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