« Élémentaire » au cinéma : si vous aimez « Là-Haut », n’arrivez pas en retard à votre séance (une surprise vous attend)

Près de quinze ans après « Là-Haut », Carl est de retour dans un court métrage poétique.
Près de quinze ans après « Là-Haut », Carl est de retour dans un court métrage poétique.

CINÉMA - Le vieux grincheux de Là-Haut n’a pas fini de nous émouvoir. Près de quinze ans après la sortie du cultissime film Pixar au cinéma, Carl est de retour dans les salles obscures dans un court-métrage diffusé en avant-programme d’Élémentaire. Et en seulement six minutes, Le rendez-vous galant de Carl réussit à déclencher autant de rires que de larmes.

On retrouve Carl Fredricksen et son chien Doug dans une nouvelle maison (qui ne vole pas cette fois), vivant paisiblement leur vie dans un quartier résidentiel. Mais une grande aventure attend Carl, encore plus périlleuse qu’atteindre les Chutes du Paradis : il a un date avec une amie.

L’attachant veuf est partagé entre la culpabilité d’avoir un rendez-vous avec une autre femme que son épouse Ellie, et la panique de ne pas savoir quoi mettre, ni quoi dire, ni quoi offrir. Heureusement Doug est là et prouve que les chiens sont bien les meilleurs amis de l’homme.

Un pré rendez-vous poétique

Même si les blagues sont faciles et avant tout destinées aux enfants, on rit de bon cœur lorsque Doug suggère à son maître de saluer son amie en lui reniflant le derrière, ou que Carl rentre des courses avec au moins vingt boîtes de chocolats.

Comme le ton se veut comique, on est presque surpris d’avoir la gorge nouée lorsque le héros de Là-Haut s’adresse à la photo d’Ellie comme si elle était dans la pièce. Le court-métrage n’égale pas le long dont il prend la suite, d’autant plus que les décors sont bien moins impressionnants, mais la nostalgie fonctionne.

Il ne faut cependant pas se fier au titre. Le rendez-vous galant de Carl ne dévoile jamais le fameux rendez-vous. On quitte Carl en chemin pour retrouver son amie, après avoir ressenti avec lui le stress qui précède un premier date, le manque d’un être aimé et le besoin d’être rassuré, qu’on ait 9 ou 90 ans.

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