Une éclaircie dans le smog chinois ?

 « Au cours de la dernière décennie, le ciel chinois autrefois étouffé par la pollution s’est régulièrement amélioré », évalue la Nasa.  - Credit:VERNON YUEN / NurPhoto / NurPhoto via AFP
« Au cours de la dernière décennie, le ciel chinois autrefois étouffé par la pollution s’est régulièrement amélioré », évalue la Nasa. - Credit:VERNON YUEN / NurPhoto / NurPhoto via AFP

Taïwan, Hongkong, Ouïgours, reconnaissance faciale, crédit social, Covid-19… Sans même qu'il soit nécessaire d'évoquer la toile d'araignée envahissante des routes de la soie ou les réticences chinoises à condamner clairement l'agression russe en Ukraine, les raisons objectives de céder au China bashing ne manquent pas. Paradoxalement, c'est une institution américaine, la Nasa, qui nous fournit l'une des rares occasions de parler positivement de l'empire du Milieu : l'agence spatiale enregistre les nets progrès réalisés par la Chine en matière de réduction de la pollution atmosphérique. « Au cours de la dernière décennie, le ciel chinois autrefois étouffé par la pollution s'est régulièrement amélioré, selon plus de deux décennies de mesures atmosphériques réalisées par les satellites de la Nasa », peut-on lire dans les actualités de la revue Nature publiées le 1er mai.

L'article s'appuie sur les travaux du groupe d'analyse de la composition atmosphérique de l'université Washington de Saint-Louis (Missouri) qui surveille divers polluants et évalue leur impact sur la santé mondiale. Ces scientifiques s'intéressent particulièrement aux PM2,5 – les particules fines d'un diamètre de 2,5 micromètres ou moins – qui sont parmi les polluants atmosphériques les plus préoccupants. Elles pénètrent profondément dans l'appareil respiratoire jusqu'aux alvéoles pulmonaires, peuvent passer dans la circulation sanguine et entraîner des troubles cardiovasculaires et neurologiq [...] Lire la suite