À Marseille, le Mucem infesté de punaises de lit doit fermer ses portes partiellement

Le musée de Marseille Mucem, ici en novembre 2023, est infesté de punaises de lit et sera fermé partiellement pendant quelques jours en juillet 2024.
NICOLAS TUCAT / AFP Le musée de Marseille Mucem, ici en novembre 2023, est infesté de punaises de lit et sera fermé partiellement pendant quelques jours en juillet 2024.

CULTURE - Musée infecté. Trois expositions du Mucem à Marseille seront fermées jusqu’à mercredi prochain le temps d’effectuer un nettoyage après la découverte de punaises de lit, a-t-on appris ce jeudi 4 juillet auprès du musée dont les autres espaces et expositions resteront ouverts gratuitement pendant cette période.

Dimanche en fin de journée, un insecte a été trouvé dans une exposition et l’analyse de l’animal a révélé mardi matin qu’il s’agissait d’une punaise de lit.

Pour effectuer un diagnostic, des chiens renifleurs ont ensuite parcouru l’ensemble du musée et ont repéré, dans trois des cinq expositions, « la présence de punaises de lit qui ne sont pas visibles à l’œil nu », a expliqué à l’AFP Pierre-Olivier Costa, président du Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (Mucem).

Deux expositions restent accessibles

« Des sociétés spécialisées vont intervenir à partir de ce week-end, ce qui fait qu’on aura les trois espaces propres et rouverts pour le public, je pense, au plus tard mercredi », a précisé Pierre-Olivier Costa.

D’ici là, le musée restera ouvert gratuitement et deux expositions seront accessibles : une nouvelle exposition baptisée « Paradis naturistes » et une autre intitulée « Des exploits, des chefs-d’œuvre ».

Les spécialistes ont expliqué à l’équipe du musée que la présence des punaises de lit était « vraiment localisée, sur des endroits très précis », et qu’il « n’y avait pas de risques de propagation, donc ce n’est pas un envahissement », a précisé Pierre-Olivier Costa.

Disparus de la vie quotidienne dans les années 1950, les punaises de lit ont fait leur grand retour depuis une trentaine d’années dans de nombreux pays développés à la faveur de modes de vie de plus en plus nomades, de consommations favorisant l’achat de seconde main et d’une résistance croissante aux insecticides.

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