À l’époque préhistorique, impossible de survivre sans aider les autres

Les premières représentations d’hominidés préhistoriques au XIXe siècle n’étaient pas basées sur des données scientifiques. Les portraits les présentaient comme « bestialisés », vivant dans des endroits trop rudes pour leur permettre de survivre. Mais des études récentes montrent que la coopération était fondamentale pour leur survie, ce qui nous fait abandonner cette vision hostile de la vie à la préhistoire.

Par Cristina de Juana Ortín, UNIR - Universidad Internacional de La Rioja

Un excellent exemple de cette coopération est l’attention que nos ancêtres portaient aux soins des autres, dont témoignent les plus anciens restes fossiles humains. Des premiers Homo à leur dernière espèce, les sapiens, il existe des cas exceptionnels d’individus qui ont surmonté leurs limites grâce aux soins.

De nombreuses maladies et blessures dont souffraient les habitants de l’époque les empêchaient de survivre par leurs propres moyens. Les fluctuations climatiques ou l’accès aux ressources alimentaires constituaient un défi. Si l’on ajoute à cela les périodes de changement de dentition – qui empêchaient les enfants et les personnes âgées de manger tous les types d’aliments – la fragilité était évidente.

Comme dans le cas précédent, sa maladie était invalidante et à un stade avancé. Le fait qu’il ait été retrouvé avec des preuves physiques prouve qu’il a été soigné, sinon il n’aurait pas survécu.

Atapuerca, foyer social


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