À la joie (Arte) - Pablo Pauly : "Je me suis fait avoir par le scénario, je n’ai rien vu venir"

Pablo Pauly gagne à être connu. Et surtout, reconnu parmi les jeunes acteurs français les plus talentueux. À 33 ans, c’est son moment, lui dit-on. « J’espère. C’est vrai que je me suis dit récemment que je pensais avoir passé un petit niveau. Désormais, plus de dispersion, c’est tout pour les films ! » L’accueil unanime d’À la joie, romance multiprimée au Festival de la fiction de La Rochelle 2023, est de bon augure. Dans cette love story au temps du Covid, le comédien (découvert dans Patients, en 2016) incarne Sam, un trentenaire sans attaches qui, lors du premier confinement, rencontre Véra (Amel Charif), avocate provinciale coincée à Paris. Hors du temps, loin des autres, ils craquent l’un pour l’autre.

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« Cette histoire d’amour, confie Pablo, m’a beaucoup touché. Elle illustre la différence entre amour et attachement. Être amoureux, c’est vouloir d’abord le bien de l’autre. L’attachement, c’est que l’autre te fasse du bien. Au début, Sam reste parce que Véra l’apaise, avant de faire un choix par amour. » Pour toucher en plein coeur, la romance réserve des surprises. « Je me suis fait avoir par le scénario, je n’ai rien vu venir », se souvient Pablo, qui avait déjà tourné chez Jérôme Bonnell (Chère Léa, 2021).

À La Rochelle, l’acteur a reçu le Prix d’interprétation masculine, Charif celui de l’Espoir féminin et Bonnell celui de la Meilleure réalisation. En état de grâce, leur duo est d’or. « Je n’avais jamais connu une telle osmose avec une partenaire. » Dans un registre plus festif, Pablo sera, le 3 avril, à l’affiche d’Et plus si affinités, pépite comique qui vient de triompher au Festival de l’Alpe d’Huez. Avec Isabelle Carré, Bernard Campan et Julia Faure, il compose le quatuor virtuose de ce dîner entre voisins qui dérape. « Je n’ai jamais autant ri en travaillant », se rappelle-t-il, encore ému d’avoir donné la réplique à Campan, une de ses idoles. « Je lui ai dit que si j’étais là, c’était de sa faute ! Les Inconnus sont responsables de mon humour ! » Deux films, deux ambiances, un même talent à l’oeuvre.

À la joie, ...

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