À la Fashion Week de Paris, les sœurs Olsen interdisent à leurs invités de filmer le défilé

Ashley et Mary-Kate Olsen, ici en 2019, à New York.
WWD / Penske Media via Getty Images Ashley et Mary-Kate Olsen, ici en 2019, à New York.

MODE - Bienvenue au Berghain. Ce mercredi 28 février, Mary-Kate et Ashley Olsen ont présenté la dernière collection de leur marque de vêtements The Row, à la Fashion Week de Paris, dans la plus grande discrétion car - comme dans l’enceinte du sélect club berlinois - il avait été demandé aux invités de ne rien filmer, ni photographier du défilé. Un fait rare (voire inédit) pour être suffisamment noté, tant les entreprises de mode se servent des images de leurs shows sur les réseaux sociaux comme outil de communication.

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À la place, certains, comme le site spécialisé WWD Japan, ont publié une photo de leur invitation au défilé, là où d’autres ont tenté de décrire au mieux ce qu’ils y ont vu. « La moquette à l’intérieur de la salle est de couleur marron foncé », écrit par exemple STYLE NOT COM, compte de référence dans la mode. Avant d’ajouter avec ironie : « Je porte aussi un manteau marron foncé. »

Sur X (anciennement Twitter), la cheffe du service mode du New York Times Vanessa Friedman ne cache pas sa déception et précise qu’elle aurait aimé nous montrer des clichés « parce que c’était un très bon show ». Son avis sur cette nouvelle règle ? « Frustrante, répond-elle à un internaute. Je n’ai pas l’impression que le fait de prendre des photos m’empêche de réfléchir pleinement à ce que je vois. Et je pense que je suis suffisamment adulte pour décider de cela par moi-même. »

Pour ne rien oublier des pièces de cette collection automne-hiver 2024, les sœurs Olsen avaient mis à la disposition des invités des carnets et des stylos afin de prendre des notes, comme l’ont longtemps fait les journalistes.

Fondée en 2006 par les stars du petit écran alors qu’elles avaient à peine 20 ans, The Row s’est depuis installée dans le paysage de l’industrie du luxe comme une griffe de référence, associant « monochromie japonaise, minimalisme belge et confort à l’américaine », rappelle un article du Monde. Loin de la tendance aux logos XXL, la marque américaine est, elle, devenue un étendard de ce que certains appellent le « quiet luxury », cette esthétique discrète, mais très coûteuse.

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