À droite comme à gauche aux États-Unis, des candidats clivants pour les élections du 8 novembre

Ron DeSantis parti pour rempiler en Floride

Le très conservateur gouverneur de Floride est candidat à sa réélection. Il devrait vraisemblablement l’emporter face à son rival démocrate Charlie Christ. Cet émule de Trump, habitué des attaques contre la gauche et des diatribes antijournalistes s’est récemment illustré par ses prises de position antimigrants, réussissant même à faire de l’immigration un des enjeux des élections de mi-mandat.

En Pennsylvanie, duel pour le Sénat

Une autre course très commentée outre-Atlantique est celle qui oppose le candidat démocrate John Fetterman au candidat républicain, soutenu par Trump, Mehmet Oz. Tous deux sont en lice pour le siège de sénateur de Pennsylvanie au Congrès de Washington. Le premier, vice-gouverneur de Pennsylvanie, est un progressiste décomplexé, victime d’un AVC au début de la campagne électorale et dont l’état de santé continue de défrayer la chronique ; tandis que l’autre est un ancien chirurgien devenu star de la télé, parfois accusé de charlatanisme pour avoir défendu des cures miracles dans son Dr. Oz Show.

J. D. Vance à suivre dans l’Ohio

Dans l’Ohio voisin, c’est la candidature au siège de sénateur du capital-risqueur J. D. Vance, célèbre pour son roman autobiographique Hillbilly Élégie (traduit en français aux éditions Globe) qui concentre toutes les attentions. La parution de son livre aux États-Unis en 2016 avait coïncidé avec la campagne victorieuse de Trump et avait fait sensation car il offrait des clés pour comprendre le désespoir des déclassés de l’Amérique profonde et les raisons de la défaite d’Hillary Clinton.

La Géorgie au cœur de toutes les batailles

En Géorgie, les yeux sont braqués sur le candidat au poste de sénateur Herschel Walker, ex-joueur de football américain soutenu par Trump, qui affronte le pasteur et démocrate Raphael Warnock. Si ce républicain noir, ouvertement antiavortement et radicalement conservateur, avait le vent en poupe au début de la campagne, il a été rattrapé par ses contradictions : les médias ont révélé qu’il avait payé pour que son ex-copine se fasse avorter en 2009.

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