États-Unis: les fausses cliniques, un nouvel outil pour lutter contre l’avortement

Il existe plus de 2 500 « centres de grossesse en détresse » sur tout le territoire américain, soit trois fois plus que le nombre de cliniques qui procurent des interruptions volontaires des grossesses. Ces fausses cliniques font tout pour empêcher les personnes enceintes d’avoir recours à un avortement. Le film documentaire Preconceived raconte leur histoire et leur essor. Il a reçu, en mars dernier, un prix du jury au festival South by southwest.

De notre correspondant à Houston,

Dans son bureau dans l'Idaho, Brandi Swindell, la présidente de Stanton Healthcare, raconte : « Il y a souvent des pleurs quand je rencontre une femme pour la première fois. Je me dis : "Seigneur, dites-moi quoi dire." C’est lui qui fait tout le travail, pas moi ! », raconte-t-elle.

Le centre Stanton Healthcare fait partie d'un groupe de « centres de grossesse en détresse », un lieu où les personnes enceintes qui cherchent un avortement croient être en face d’un personnel médical. Les femmes qui y travaillent portent un stéthoscope autour du cou et des blouses de médecin alors qu’elles n’ont aucune formation médicale. Lors de leur recrutement, elles doivent justifier de leur foi chrétienne et de leur engagement contre l’avortement. Ces centres possèdent tous un appareil pour faire des échographies, un service que la clinique offre gratuitement.


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