Forsane Alizza n'exclut pas la lutte armée si l'islamophobie s'intensifie

Le groupuscule Forsane Alizza, dont Claude Guéant a annoncé la dissolution, n'exclut pas d'appeler à la lutte armée si «l'islamophobie s'intensifie», a déclaré vendredi son «porte-parole», Mohammed Achamlane. Alors qu'on lui demandait lors d'une rencontre avec des journalistes s'il pouvait appeler à la lutte armée, il a répondu: «C'est possible, si l'islamophobie s'intensifie de jour en jour». Mohammed Achamlane qui s'exprimait près de la mosquée Omar Rue Jean-Pierre Timbaud à Paris, a évoqué des mosquées brûlées, des tags, des agressions et des stigmatisations dans les films, dans les chroniques et dans les journaux. «Il se pourrait qu'un jour ça arrive. A force de stimuler la haine contre les musulmans c'est automatique», a-t-il insisté, entouré d'une vingtaine de ses partisans qui avaient le front ceint d'un bandeau portant la profession de foi islamique, le visage parfois dissimulé sous un keffieh. «On va se communautariser» «Si les gens ne comprennent pas que notre révolte va se traduire par des actes, il faut être complètement insensé», a encore dit Mohamed Achamlane qui se fait appeler Abou Hamza du nom de l'oncle paternel du prophète Mohammed. Interrogé sur la réaction de Forsane Alizza (Cavaliers de la fierté) si sa dissolution était confirmée, il a répondu: «Nous allons intensifier l'alliance avec les musulmans et le désaveu des mécréants qui nous sont hostiles de plus en plus. Donc on va se communautariser clairement.» Le groupuscule a encore récusé les propos de Claude Guéant qui l'accuse de former des personnes à «la lutte armée». «Je réfute ces accusations. Je dis à ce ministre "Comment se fait-il que des terroristes soient en liberté?". Soit il est incompétent ainsi que ses services, ou bien il laisse délibérément des individus dangereux dans la nature», a répondu M. Achamlane qui a reconnu néanmoins que le groupuscule «se prépare physiquement pour (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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