Zone interdite - "C'est dingue tout ce gaspillage", "Je ne comprends absolument pas", "Je me fiche de la forme du fruit" : un reportage sur les fruits moches jetés fait polémique sur X

Zone Interdite diffuse, ce dimanche 14 avril, un document sur le marché de Rungis. On y découvre un grossiste qui souhaite commercialiser les fruits et légumes moches, destinés à être jeter. Les téléspectateurs étaient sidérés de découvrir autant de gâchis.

Ce grossiste se bat pour que les fruits et légumes ne soit plus gâchés à cause de leur calibre.
Ce grossiste se bat pour que les fruits et légumes ne soit plus gâchés à cause de leur calibre.

Seriez-vous prêts à passer au-dessus de l'apparence d'un fruit avant de l'acheter ? Louis-Marie Asselin, grossiste au marché de Rungis, souhaite donner une chance aux produits moins harmonieux mais tout aussi bons. C'est ce que l'on découvre dans l'émission de Zone interdite de ce dimanche 14 avril, diffusée sur M6 et présentée par Ophélie Meunier. Le sujet du jour est dédié au marché de Rungis, le plus grand marché de produits frais au monde. Il alimente Paris et l'Île-de-France et est aujourd'hui une véritable institution. Créé en 1969, le marché doit cependant s'adapter aux changements du monde et des époques, comme par exemple l'inflation ou l'écologie.

La lutte de Louis-Marie Asselin est éco-responsable. En effet, ce grossiste du marché de Rungis est révolté par le fait que les fruits et légumes destinés à être vendus doivent tous respecter un certain calibre. L'objectif est clair : plaire à la clientèle en mettant en place une certaine exigence sur l'apparence des produits. Pour ce faire, il faut éviter qu'ils soient abîmés ou encore trop petit et correspondre à une forme harmonieuse. Louis-Marie n'aime pas ces critères. Selon lui, l'apparence d'un fruit ou d'un légume ne détermine pas son goût. Il a donc pour vocation de vendre la marchandise destinée à être jetée. En effet, les producteurs jettent 30% de leur marchandise en raison de son apparence.

La minute d'Ophélie Meunier

"Si je le paie moins cher mais que c'est aussi bon, peu importe !"

En mettant sur le marché ces produits atypiques et bio, pleins de taches ou de déformations, Louis-Marie lutte contre le gaspillage alimentaire mais apporte également une nouvelle entrée d'argent aux producteurs en leur achetant leurs produits moins chers. Malheureusement, au marché de Rungis, sa marchandise n'a pas beaucoup de succès au début : les acheteurs souhaitent avoir de jolis produits. Mais finalement, le grossiste finit par trouver sa clientèle. Sur X, les internautes étaient sidérés que certains puissent rester bloqués sur l'apparence d'un produit. Ils ont été nombreux à affirmer ne pas être impactés par la beauté du produit si sa qualité reste la même.

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