Zone interdite - "L'Education nationale un échec", "Hallucinant", "C'est une plaisanterie M6 ?" : l'émission épinglée après une séquence de harcèlement au collège

Comment réagir face à des situations de harcèlement au collège ? Sur X, les internautes savent en tout cas ce qu'il ne faut pas faire, à la suite de ce reportage de Zone interdite diffusé sur M6 ce dimanche 21 avril, appelé "Au cœur du collège : un an à Jean-Vilar". Les équipes de l'émission sont parties en immersion dans ce collège de Chalon-sur-Saône où ils ont pu découvrir le fonctionnement d'une équipe pédagogique dans un établissement classé REP (réseau d'éducation prioritaire). On y découvre des moments de vie en classe, notamment lors d'une séquence en cours de géographie de classe de troisième. Une élève, appelée Duygu, est moquée par l'un de ses camarades qui s'amuse à faire des blagues sur son prénom. Cette dernière ne se laisse pas faire et s'énerve. Pour la calmer, la professeure lui demande d'aller dans le bureau de la CPE et l'autre élève reste en classe. On reproche à Duygu de se laisser emportée par ses émotions.

Plus tard, dans une nouvelle séquence, un autre élève se moque de nouveau d'elle en faisant des blagues insultantes sur son physique. En colère, la jeune fille craque en sortant de classe mais n'en parle pas à l'assistant d'éducation. Jassim, l'élève en question qui s'est moqué d'elle, est finalement corrigé par l'AED. Mais ce n'est pas le seul : ce dernier s'énerve également sur Duygu et lui reproche de ne pas en avoir parlé aux adultes. "Quand je t'ai demandé, tu m'as dit quoi ? Tu m'as dit : il n'y a rien !" lui dit-il en haussant le ton. Puis ils sont tous les deux convoqués dans le bureau de la CPE. Le jeune garçon est, à ce moment-là, mis face à ses agissements devant Duygu, en larmes. Il finira par s'excuser auprès de cette dernière et affirmera face caméra s'en vouloir.

La minute d'Ophélie Meunier

Une prise en charge insuffisante ?

Sur X, les internautes ont dénoncé l'accompagnement mis en place par le corps enseignant et l'équipe pédagogique du collège dans des situations conflictuelles entre les enfants. Selon eux, il n'était pas normal de virer la victime de classe : ces agissements la feraient passer pour coupable. Ils étaient nombreux à comprendre que la jeune fille se soit énervée face à ces comportements et à mettre au cause la réaction des adultes. Ces derniers auraient dû sévir plus rapidement face aux autres élèves, expliquent-ils sur le réseau social. La colère était palpable dans les réactions des téléspectateurs.

Vidéo. Ce contenu pourrait également vous intéresser