De “zéros à héros”, les Éléphants ivoiriens remportent leur troisième CAN

“S’il y avait un moment vraiment approprié pour célébrer un véritable conte de fées footballistique, ce serait bien la victoire de la Côte d’Ivoire sur le Nigeria en finale de la CAN”, s’enthousiasme ESPN. Les Éléphants ivoiriens ont terrassé dimanche à Abidjan les Super Eagles nigérians (2-1), dans un stade Alassane-Ouattara d’Ébimpé surchauffé.

“La Côte d’Ivoire égale désormais le Nigeria au palmarès de la CAN avec trois étoiles, consolidant son statut de grande nation du football africain, salue le site ivoirien Linfodrome. Une victoire qui va au-delà du simple triomphe sportif, symbolisant l’unité, la fierté nationale et la résilience dans un pays qui a surmonté des défis considérables.”

“Les héros de la soirée sont incontestablement Simon Adingra, Franck Kessié, et Sébastien Haller”, poursuit le site. Après l’ouverture du score, à la 32e minute par le capitaine nigérian William Troost-Ekong, Kessié a été l’homme de l’égalisation à la 62e minute, “secouant le stade et replaçant la Côte d’Ivoire dans la course à la victoire”.

“La pression constante des Ivoiriens a finalement porté ses fruits à la 81e minute, avec Sébastien Haller trouvant le fond des filets et assurant la victoire, en reprenant le centre d’Adingra avec une finition magistrale du bout de la semelle”, raconte Linfodrome.

“Revirement remarquable”

Le titre nigérian Vanguard souligne que “les Nigérians semblaient être l’équipe la plus redoutable de la compétition au cours du mois dernier. Mais le sens du destin de la Côte d’Ivoire était tout simplement trop écrasant, alors qu’elle devient le premier pays hôte à remporter la CAN depuis 2006.”

Le quotidien de Lagos reconnaît volontiers que la victoire des Éléphants constitue “un exploit incroyable pour une équipe qui était au bord de l’élimination en phase de poules après sa défaite 4-0 contre la Guinée équatoriale le 22 janvier”.

“Il s’agissait de leur plus lourde défaite à domicile, et les Ivoiriens se sont alors séparés de l’entraîneur Jean-Louis Gasset, le remplaçant par Émerse Faé, un coéquipier de Drogba en 2006”, ajoute-t-il. Une décision risquée qui aurait plombé plus d’une équipe, mais qui a au contraire produit un “revirement remarquable” chez les Ivoiriens, avec les victoires – certes rocambolesques – contre le Sénégal, tenant du titre, le Mali et la République démocratique du Congo (RDC).

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