Des Yézidies à Gaza, le combat intransigeant d’Amal Clooney pour les droits humains

Amal Clooney, ici en décembre 2023 à une avant-première de cinéma, va travailler pour la Cour pénale internationale.  - Credit:Anthony Harvey/Shutterstock/Sipa
Amal Clooney, ici en décembre 2023 à une avant-première de cinéma, va travailler pour la Cour pénale internationale. - Credit:Anthony Harvey/Shutterstock/Sipa

« Je ne pourrai jamais accepter que la vie d'un enfant vaille moins que celle d'un autre, qu'un conflit échappe au droit ou qu'un coupable se trouve au-dessus des lois. » C'est avec ces mots qu'Amal Clooney justifie sa participation à un panel de huit experts légaux, constitué par le procureur de la Cour pénale internationale Karim Khan pour examiner les crimes commis dans le cadre de la guerre à Gaza.

Ils ont conclu, à l'unanimité, qu'il était justifié d'émettre des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, son ministre de la défense Yoav Gallant, le chef du Hamas Yahya Sinwar et deux autres dirigeants de l'organisation islamique.

« Nous avons des motifs raisonnables de croire qu'ils ont commis des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité », dit l'avocate de 46 ans dans un communiqué. Une prise de position qui devrait mettre fin à des mois de critiques sur les réseaux sociaux, provoqués par son silence face au conflit à Gaza.

À La Haye, elle a travaillé pour le procès Milosevic

Née Amal Alamuddin en 1978 à Beyrouth, en pleine guerre civile, celle qui est devenue l'épouse de l'acteur George Clooney en 2014 a une connaissance intime des forces centrifuges ayant transformé cette région en poudrière. Alors qu'elle a deux ans, sa mère, journaliste pour le quotidien Al Hayat, et son père, vice-président de la Fédération universelle des associations d'agences de voyages, doivent fuir le conflit libanais, s'installant avec leur [...] Lire la suite