XV de France: "Je me suis régalé sur ce match", Ollivon n'a pas de regrets sur le quart de finale contre l'Afrique du Sud

XV de France: "Je me suis régalé sur ce match", Ollivon n'a pas de regrets sur le quart de finale contre l'Afrique du Sud

Le temps fait son oeuvre, même s'il n'efface pas tout. Bientôt deux mois après l'élimination du XV de France en quart de finale de Coupe du monde contre l'Afrique du Sud, Charles Ollivon parle encore d'une déception. "On n'a pas atteint l'objectif, c'est toujours difficile à avaler, a-t-il expliqué dans le Super Moscato Show, sur RMC. C'est une cicatrice qui va rester toute une vie, on le sait très bien et on est aussi responsables."

Mais le troisième ligne français, avec le temps, est aussi capable de souligner le positif. "Quand t'es sur le terrain, avec l'engouement et la pression qu'il y avait, je le dis sincèrement, je me suis régalé sur ce match, assure-t-il. C'est bizarre à dire parce que tu as un monde qui s'écroule à la fin du match, mais j'ai des flashs où on se trouve avec les mecs, on fait des bonnes actions."

Ces Bleus, qui n'ont perdu que d'un petit point, n'ont pas tout mal fait dans ce match tant attendu. "On ne passe pas 80 minutes à côté, en étant inexistants, rappelle Ollivon. Même si bien sûr qu'on a eu des passages à vide, des temps faibles, qu'on a peut-être moins bien gérés que par le passé." Mais pas de quoi avoir des regrets.

"La déception sera là quand on va se retrouver"

"Moi je n'ai pas de regrets, avance le Français. Je suis déçu, frustré, en colère, énervé. Mais tu regrettes quand tu n'as pas tout fait, tout donné, quand tu en as gardé sous le pied. Mais regretter, ça veut dire que j'aurais fait le con, je me serais mal entraîné, j'aurais pas tout fait dans la prépa, tout donné le jour J... Quand tu donnes tout, tu ne regrettes pas. Mais ça n'enlève pas la déception."

Reste donc désormais à se projeter, pour tenter d'oublier au moins un peu. Le Tournoi des Six Nations, qui débutera le 2 février par une rencontre face à l'Irlande, sera l'occasion de repartir de l'avant. "Il faut qu'on se serve de cette déception pour repartir, lance Ollivon. Même si évidemment que la déception sera là quand on va se retrouver, on ne va pas se mentir." Les Irlandais sont prévenus. Ils vont affronter des Bleus revanchards.

Article original publié sur RMC Sport