« Wish : Asha et la bonne étoile » : le nouveau Disney ne fait pas des étincelles

Wish : Asha et la bonne étoile, de Chris Buck et Fawn Veerasunthorn.  - Credit:WALT DISNEY ANIMATION STUDIOS - / Collection ChristopheL via AFP
Wish : Asha et la bonne étoile, de Chris Buck et Fawn Veerasunthorn. - Credit:WALT DISNEY ANIMATION STUDIOS - / Collection ChristopheL via AFP

Disney a 100 ans. Était-il pour autant nécessaire de célébrer cet âge canonique avec un dessin animé aussi grabataire ? La vision de Wish : Asha et la bonne étoile, 62e long-métrage d'animation des studios de Burbank, laisse pantois tant elle nous renvoie cinquante ans en arrière. Une époque où l'usine à rêves, inconsolable de la perte de l'oncle Walt, stagnait dans une indolence créative mortifère, incapable de trouver les nouveaux talents et de prendre les décisions managériales nécessaires à un dépoussiérage de ses propositions.
Robin des bois, Les Aventures de Winnie l'ourson, Les Aventures de Bernard et Bianca, Rox et Rouky… Sans être dénués de qualités, aucun de ces films n'arrivait à la cheville des grandes œuvres produites sous la supervision du maître.

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Dans un réflexe de survie sans précédent et sous l'impulsion du triumvirat Michael Eisner/Jeffrey Katzenberg/Frank Wells, le département animation se réinventa de pied en cap avec une génération fraîche d'artistes audacieux, créateurs d'une brochette de chefs-d'œuvre novateurs. Conquérants au box-office, criblés de morceaux de bravoure graphiques et musicaux, La Petite Sirène, La Belle et la Bête,Aladin et Le Roi Lion réinstallèrent Disney à l'avant-poste de l'industrie, jusqu'à un nouveau coup de pompe à l'aube du XXIe siècle (puis une nouvelle renaissance en 2010 avec Raiponce). Saperlipopette : Wish : Asha et la bonne éto [...] Lire la suite