WikiLeaks: Julian Assange bientôt libre, une dernière étape avant la fin de son épopée judiciaire

Julian Assange, le célèbre lanceur d’alerte et fondateur de l’organisation WikiLeaks, n’a jamais été aussi proche de la liberté. Enfermé au Royaume-Uni depuis une dizaine d’années, il a quitté le pays, direction les îles Mariannes, territoire américain dans l'océan Pacifique. Poursuivi par les États-Unis pour avoir rendu public des centaines de milliers de documents confidentiels américains, il va comparaître ce mercredi à 1h du matin, heure de Paris, devant un tribunal où il devrait plaider coupable.

Julian Assange était poursuivi par les États-Unis pour 18 chefs d'accusations, mais un accord a finalement été trouvé, et il ne va comparaître devant la justice américaine que pour un seul, celui de « complot pour obtenir et divulguer des informations relevant de la défense nationale. »

Si le juge valide l'accord de plaider-coupable, le lanceur d'alerte sera condamné à cinq années de prison. Une peine qu’il a déjà purgée, au Royaume-Uni, où il était enfermé depuis cinq ans dans une prison de haute-sécurité.

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Fin d'une saga australo-américano-britannique

Après cette épopée judiciaire de près de 14 ans, et si tout se passe comme prévu, Julian Assange pourrait directement rentrer chez lui, en Australie, où l'attend sa femme, Stella, et leurs deux enfants âgés de 5 et 7 ans.


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