Vladimir Poutine et le fiasco des services secrets en Ukraine

En toute logique, Poutine aurait dû d'abord s'en prendre à Alexandre Bortnikov, le directeur du FSB, le Service fédéral de sécurité, et à Nikolaï Patrouchev, secrétaire du Conseil de Sécurité qui, à en croire un ouvrage à paraître, l'auraient convaincu de privilégier la solution militaire en Ukraine. Poutine aurait dû s'en prendre au ministre de la Défense, Sergueï Choïgou, et au chef de l'état-major, Valeri Guerassimov, qui l'avaient rassuré en lui vantant « la grande expérience » des troupes russes.