Vives réactions politiques après un viol et des violences à caractère antisémite sur une mineure

Les réactions politiques se multiplient mercredi après la mise en examen de deux adolescents pour le viol et les violences à caractère antisémite commis sur une jeune fille de confession juive âgée de 12 ans, samedi à Courbevoie (Hauts-de-Seine).

"Sordide", "abject" : les réactions s'accumulent mercredi 19 juin, en pleine campagne électorale, après la mise en examen la veille de deux adolescents de 13 ans pour viol en réunion, menaces de mort, injures et violences à caractère antisémite sur une jeune fille de 12 ans à Courbevoie, en région parisienne.

Les deux adolescents de 13 ans ont été placés sous mandat de dépôt. Un troisième suspect, âgé de 12 ans, a été placé sous le statut de témoin assisté pour viol et mis en examen pour les autres infractions visées par l'enquête et fait l'objet d'une mesure éducative provisoire, selon le parquet de Nanterre.

En pleine campagne électorale, cette affaire suscite de nombreuses réactions de part et d'autre de l'échiquier politique.

Le chef de file de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a dénoncé sur X le "racisme antisémite". "Horrifié par ce viol à Courbevoie et tout ce qu'il met en lumière concernant le conditionnement des comportements masculins criminels dès le jeune âge, et du racisme antisémite", a déclaré Jean-Luc Mélenchon, régulièrement accusé par des opposants politiques de propos ambigus sur l'antisémitisme.

Dans la foulée, le députée sortant de la Somme François Ruffin a dénoncé sur X un "horrible viol antisémite", qui "doit nous percuter au plus profond, sur ce qu'il révèle".


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