La vitesse de nos battements de cœur modifie notre perception du temps

C'est une distorsion du temps que l'on a tous déjà ressenti une fois dans sa vie : lorsque nous sommes pressés, stressés, ou sous un shot d'adrénaline, les secondes s'écoulent vite, alors que lorsqu'on s'ennuie dans une salle d'attente, ou que l'on a peur de quelque chose ou quelqu'un, le temps paraît très (très) long. Et cela serait même prouvé scientifiquement.

En effet, la perception du temps serait bel et bien modifiée, mais de l'ordre de millisecondes, par rapport à nos battements cardiaques qui changent régulièrement de rythme au cours de la journée, selon une étude publiée en mars dans la revue Psychophysiology et relayée par le New York Times. Des psychologues de l'Université Cornell, à Ithaca, aux États-Unis, ont demandé à des étudiants d'estimer la longueur de certains sons tout en mesurant précisément leurs battements de cœur. Lorsque l'intervalle entre chaque battement était plus long, les sujets ont eu tendance à percevoir le son comme plus long, et inversement.

Cette étude apporte une preuve supplémentaire que ce n'est pas seulement notre cerveau qui agit sur la perception du temps, que cela fonctionne en "réseau" dans le corps : le cerveau contrôle le cœur, et le cœur a un impact sur le cerveau. Ce rôle du cœur peut avoir des conséquences très différentes, décrit le NYT, qui se base sur plusieurs études scientifiques : à la fois, un cœur qui ralentit et un temps qui s'allonge peut rendre une personne plus attentive et peut augmenter la capacité de la mémoire, et (...)

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