La visite de Biden à Kiev est une victoire historique pour Zelensky

Il était censé venir en Pologne du 20 au 22 février, mais, commente sur son site la chaîne de télévision 24, Joe Biden est d’abord passé “à Kiev pour manifester son soutien à l’Ukraine et annoncer un nouveau paquet d’aide militaire. Un événement sans précédent”.

C’est “la première fois de l’histoire qu’un président des États-Unis visite la capitale d’un pays qui se trouve en situation de guerre, alors que les militaires américains n’en contrôlent pas les infrastructures critiques”, poursuit 24, qui ajoute :

“Malgré tous les risques, Joe Biden a décidé de venir en Ukraine la veille de l’anniversaire de l’invasion russe à grande échelle.”

Pour le portail d’information Telegraf, c’est justement “le caractère non annoncé” de cette visite qui la rend “encore plus intéressante”. “Il s’est entretenu avec son homologue Volodymyr Zelensky sur la question du renforcement du soutien militaire accordé à notre pays pour repousser l’agression russe.”

Ce que confirme le président ukrainien, cité par le site Glavred :

“C’est la première visite en quinze ans d’un président des États-Unis en Ukraine – la plus importante de toute l’histoire des relations ukraino-américaines, en cette période si compliquée, alors que notre pays se bat pour notre liberté, et la liberté de tous les Européens et de tous les peuples du monde libre.”

Un signal clair adressé au Kremlin et aux Européens

Les experts ukrainiens s’entendent à reconnaître que ce crochet effectué par Joe Biden à Kiev est une réussite à porter au crédit de la diplomatie ukrainienne. Comme Vadym Trioukhan, politologue et lui-même ancien diplomate, interrogé par Telegraf, qui dit faire preuve d’un “optimisme prudent” après le passage de Biden en Ukraine.

Tout d’abord, souligne-t-il, c’est “le signe indubitable que les États-Unis ne vont pas laisser l’Ukraine seule face à l’agresseur”.

De plus, “c’est un signal sans ambiguïté destiné à certains États européens dont les dirigeants hésitent jusque-là à s’impliquer dans une action décisive contre Poutine”.

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