Virginie Silla : « Je savais que Luc Besson n'avait ni violé ni drogué qui que ce soit »

« Ce jour de mai 2018, Luc et moi sortions d’un déjeuner avec un comédien à Philadelphie. Mon téléphone avait vibré, plusieurs fois. J’ai fini par le sortir de mon sac. Je lis les titres d’une alerte. Je me tourne vers lui et lui dis en riant : “Ah, enfin !”. Cela faisait plusieurs semaines que je le mettais en garde. Vu l’image que les gens ont de lui, il était la proie parfaite en France pour déclencher un “#MeToo du cinéma”. Puis j’ai lu l’article et j’ai compris qu’il avait entretenu une relation avec son accusatrice. Là, j’ai moins rigolé… Je lui ai posé les habituelles questions que dicte ce genre de circonstances. Luc a été évasif, puis d’un coup il m’a dit : “Je t’ai trompée et ce n’est pas la première fois.” Comme ça, sur le trottoir à Philadelphie !

À lire aussi Luc Besson : « La justice a recueilli des dizaines de preuves de mon innocence »

Cela faisait vingt ans que nous vivions ensemble, seize ans que nous étions mariés, j’avais des doutes sur ses infidélités, mais il avait toujours réussi à les dissiper. Bizarrement, face à son aveu, un poids s’est détaché de moi. J’ai tourné les talons et me suis promenée toute seule. Nous nous sommes retrouvés le soir dans l’avion qui nous ramenait à Los Angeles. Ce fut… un peu froid, mais nous sommes rentrés à la maison retrouver nos trois enfants. Dès lors nous avons géré les choses ensemble, en famille. Je n’ai pas songé à lui demander de s’installer ailleurs car c’est notre maison et il est le père des enfants...


Lire la suite sur ParisMatch