Viols et violences gynécologiques: l'enquête visant la secrétaire d'Etat Chrysoula Zacharopoulou classée sans suite

Ouverte en mai 2022, l'enquête préliminaire pour des faits de viols et de violences gynécologiques visant la secrétaire d'Etat Chrysoula Zacharopoulou a été classée sans suite, a appris BFMTV ce mardi de sources concordantes.

Selon nos informations, l'enquête a été classée pour cause d'infraction insuffisamment caractérisée. "Les preuves ne sont pas suffisantes pour que l'infraction soit établie", indique ainsi l'ordonnance de classement sans suite.

Accusée d'examens violents

La secrétaire d'Etat chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux était visée par les plaintes de trois anciennes patientes qui l'avaient consultée alors qu'elle exerçait la profession de médecin-gynécologue spécialisée dans le traitement de l'endométriose.

Les trois femmes l'accusaient d'avoir procédé à des examens violents ayant bafoué leur consentement. Des examens qu'elles qualifiaient pénalement de viols. Elles dénonçaient également des violences psychologiques ayant émaillé les rendez-vous médicaux. Des accusations que la membre du gouvernement avait qualifiées "d'inacceptables et révoltantes".

Contactée par BFMTV, l'avocate de l'une des trois plaignantes indique attendre désormais de pouvoir consulter l'intégralité du dossier d'enquête réalisée par la Brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP).

Avant d'envisager de déposer une nouvelle plainte avec constitution de partie civile, ce qui entraînerait automatiquement la désignation d'un juge d'instruction.

Article original publié sur BFMTV.com