Violences : réquisitions moins sévères contre l’ex-député M’jid El Guerrab

L'ex-député LREM M'jid El Guerrab était rejugé pour des faits de violence contre Boris Faure, en 2017.   - Credit:MARTIN BUREAU / AFP
L'ex-député LREM M'jid El Guerrab était rejugé pour des faits de violence contre Boris Faure, en 2017. - Credit:MARTIN BUREAU / AFP

La justice et le temps ont parfois des vertus pacificatrices. Le parquet général a requis, mercredi 6 septembre, une peine moins sévère que celle qui avait été infligée en première instance à l'ex-député LREM M'jid El Guerrab, poursuivi pour des violences aggravées sur l'un de ses anciens « camarades » du Parti socialiste, Boris Faure.

Une vive altercation avait opposé les deux hommes le 30 août 2017 devant un café de la rue Broca, dans le 5e arrondissement de Paris. On ne saura jamais si leur rencontre était fortuite, toujours est-il que le ton est rapidement monté, avant que la violence ne passe du verbal au physique. Après quelques échanges d'insultes, M'jid El Guerrab avait frappé violemment son collègue, l'envoyant en réanimation après lui avoir asséné deux coups de casque de scooter à la tête. Résultat : plus de 48 heures de coma, un traumatisme crânien et au moins trente jours d'ITT.

Relations exécrables

M'jid El Guerrab a d'abord tenté d'expliquer qu'il avait répondu aux provocations de Boris Faure, lequel l'aurait empoigné par la manche en le traitant de « communautariste de merde ». En garde à vue, il a reconnu avoir agi de manière « violente et disproportionnée », expliquant s'être senti « agressé dans son environnement intime ». Il s'était défendu néanmoins en indiquant avoir été harcelé et menacé téléphoniquement par sa victime, sur fond de différend politique.

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