Dans ce village colombien, les morts se momifient naturellement, mais comment est-ce possible ?

Dans l'Egypte antique, la momification s'inscrivait dans un rituel funéraire très précis basé sur des techniques d'embaumement. À des milliers de kilomètres de là, à San Bernardo, une petite ville des Andes colombiennes, pas besoin d'onguent pour momifier les morts. Régulièrement, les habitants découvrent des corps qui se sont spontanément transformés en momies dans les caveaux du cimetière municipal !

La découverte a été faite par hasard dans les années 1960, une dizaine d'années après la construction du cimetière. Le nombre de caveaux étant limité, la coutume veut que les corps soient déterrés environ sept ans après le décès pour transférer les restes dans des ossuaires. Or, dans le village de San Bernardo, environ 20 % des corps exhumés ressortent momifiés. Chaque année, environ 50 "momies" par an étaient ainsi découvertes jusqu'à la fin des années 1980.

"Le cimetière se trouve sur un flanc de montagne escarpé. Le vent souffle constamment, mais en même temps, il fait chaud. On peut supposer que les caveaux fonctionnent comme des fours [...] ils déshydratent les corps peu à peu", avance Daniela Betancourt, anthropologue et chercheuse à l’Université nationale de Colombie dans Le Journal de Montréal. Au début, les momies étaient gardées dans le sous-sol de la chapelle mais, depuis, un mausolée a été créé pour mieux les protéger.

Cette momification spontanée semble si simple qu'ele rendrait jaloux les prêtres funéraires chargés des momies égyptiennes. À l'époque, ils commençaient (...)

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