Vieux de 2500 ans, un casque de guerrier illyrien a été découvert dans une nécropole antique en Croatie

Près de Dubrovnik, en Croatie, le site de Gomile abrite une nécropole antique où les archéologues ont trouvé en l’espace de quatre ans deux casques illyriens, variante du casque grec.

Belle surprise pour les archéologues croates qui fouillent depuis quatre ans le site de Gomile sur la péninsule de Pelješac, près de Dubrovnik, en Croatie : pour la seconde fois, ils ont mis au jour un casque militaire vieux d’environ 2500 ans dans une nécropole illyrienne. En 2020, ils avaient déjà trouvé un spécimen similaire à une dizaine de mètres à peine !

Rare découverte d’un casque illyrien en Croatie

Le site de Gomile est une vraie mine d’or pour les archéologues croates dont les recherches sont coordonnées par le Centre de recherche préhistorique de Zagreb. Dès la première campagne de fouilles, en 2020, ils ont mis au jour un artefact des plus rares : un casque illyrien datant du 4e siècle avant notre ère, à peine endommagé, qui devait appartenir à un membre de l’élite guerrière puisque des vestiges d’armes en fer (au moins trois lances et un couteau de combat) étaient également présents dans la sépulture.

Ce type de casque en bronze, qui est une variante de casque grec, est largement ouvert ; il ne protège pas la nuque, mais encadre le visage jusqu’au cou grâce à sa découpe rectangulaire, bordée d’une frise décorative, qui couvre particulièrement les joues.

Casque gréco-illyrien trouvé en 2024 à Gomile, en Croatie
Casque gréco-illyrien trouvé en 2024 à Gomile, en Croatie

Le casque illyrien retrouvé cette année se trouvait dans un tumulus en pierre. Crédits : Dubrovnik Museums

Un spécimen du 6e siècle avant notre ère

Comme ils viennent de l’annoncer dans un communiqué publié sur le site des musées de Dubrovnik, un second spécimen, légèrement différent du premier et provisoirement daté du 6e siècle avant notre ère, vient d’être mis au jour dans l’annexe d’une sépulture : une structure en pierres qui a été ajoutée ultérieurement au tumulus primaire.

Il s’agit probablement d’une offrande votive, destinée à marquer le statut et le pouvoir du défunt. Pour l’archéologue Hrvoje Potrebica, de l’Institut d’archéologie de l’université de Zagreb, cette seconde occurrence et la proximité entre les deux objets indique "une continuité du pouvoir au sein de ces communautés".

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