Le front contre le djihadisme progresse en Irak

Les forces irakiennes et kurdes, appuyées par des miliciens chiites mais aussi par des frappes américaines, intensifient leur contre-offensive dans le nord du pays. Après la ville d’Amerli, ce dimanche, les combattants ont repris le contrôle de deux villages, lundi, dans la même région, à environ 150 kilomètres au nord de Bagdad. “Ici c’est le front de la guerre contre le terrorisme, explique Bafle Talabani, chef de la force antiterroriste kurde et fils de l’ancien président irakien Jalal Talabani. Et si nous ne l’arrêtons pas ici, les combattants de l’Etat islamique atteindront l’Occident. L’Angleterre, l’Europe, les États-Unis. Ils doivent être arrêtés et de manière décisive.” Depuis l’offensive du 9 juin dans le nord de l’Irak, le barrage de Mossoul a notamment été repris aux djihadistes début août, ainsi que la localité turcomane chiite d’Amerli, ce dimanche. C’est dans cette ville d’environ d’environ 20 000 habitants que s’est rendu Nouri al-Maliki. Le Premier ministre sortant ainsi que le convoi de miliciens accompagnant sa venue ont été acclamés. Fort de ses récentes victoires, Nouri el Maliki, a déclaré que l’irak allait devenir un “cimetière” pour les djihadistes.