"On veut bouger du Parc des Princes": le président du PSG fait une sortie fracassante sur le Parc des Princes

À l'occasion du congrès de l'UEFA à Paris, Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG, a affirmé vouloir "bouger" du Parc des Princes, compte tenu du nouveau refus de la mairie de Paris de vendre le stade.

Nouvelle étape franchie dans le conflit entre le Paris Saint-Germain et la mairie de Paris. Au sortir du congrès de l'UEFA organisé dans la capitale française, Nasser Al-Khelaïfi, le président du PSG a profité d'une déclaration à la presse pour répondre au Conseil de Paris, qui a voté mardi 6 février contre une vente du Parc des Princes. Pour le dirigeant qatari, cette décision va acter un déménagement du club.

"C’est trop facile de dire maintenant que le stade n’est plus à vendre. On sait ce que l’on veut, on a gâché des années à vouloir acheter le Parc. C’est fini maintenant. On veut bouger du Parc", a déclaré Nasser Al-Khelaïfi devant trois médias français, dont RMC Sport.

Le Conseil de Paris, présidé par la maire Anne Hidalgo, a réaffirmé "l'appartenance du Parc des Princes au patrimoine de la Ville", refusant une nouvelle fois la vente du stade au PSG, avec lequel les relations sont au point mort depuis plus d'un an. L'assemblée municipale dominée par les élus socialistes et écologistes a conforté cette position, demandant que la modernisation de l'enceinte sportive "soit réalisée dans le cadre d'un montage satisfaisant toutes les parties mais n'impliquant pas sa cession".

"Nous voulons depuis le début que le PSG reste au Parc des Princes" mais "nous ne souhaitons pas céder le patrimoine parisien", a redit l'adjoint au sport Pierre Rabadan, rappelant que la mairie avait passé "quatre ans sur un projet d'extension" entre 2018 et 2022.

Une réunion d’urgence programmée, les investissements au Parc stoppés

Le PSG, engagé jusqu'à fin 2043 dans un bail emphytéotique de trente ans avec la mairie, propriétaire, considère l'acquisition du stade indispensable pour mener à bien son projet d'agrandissement à 60.000 places - contre environ 48.000 places actuellement. Mais "la discussion s'est arrêtée le jour où ils ont conditionné ces travaux d'agrandissement à un rachat pur et simple", selon Pierre Rabadan. Début janvier 2024, Emmanuel Grégoire, premier adjoint d'Anne Hidalgo, avait appelé le PSG à la reprise du dialogue, disant vouloir lui donner des "garanties" sur une location très longue durée.

Selon les informations de RMC Sport, la direction parisienne estime que le vote de la mairie rend "tout clair" et "facilite les choses" pour avancer dans ce dossier. Le président du PSG estime que le club aurait déjà déménagé si la mairie avait dit il y a huit ans que le stade n'était pas à vendre. Car l'entourage de Nasser Al-Khelaïfi estime qu'il "construit le club pour les 100 prochaines années, pas pour quatre-cinq ans de mandats politiques".

Article original publié sur RMC Sport

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