Vente de carburants à perte : Carrefour, E.Leclerc, Intermarché… qui va vraiment appliquer la mesure ?

Le gouvernement fait chou blanc. Alors qu’il veut stopper l'hémorragie liée à la hausse des prix du diesel et de l’essence en France, il provoque plutôt la gronde des distributeurs. La Première ministre Élisabeth Borne propose en effet une mesure inédite autant qu’inattendue, qui autorise la vente de carburants à perte pendant six mois à partir de décembre. Une pratique qui consiste à vendre ces produits en dessous du prix auquel ils ont été achetés et qui est interdite depuis une soixantaine d’années... Cette mesure est difficilement applicable d’autant plus que certaines enseignes tentent déjà de faire des efforts sur les tarifs à la pompe à coups de ristournes ou d’opérations à prix coûtant.

Rappelons que le gouvernement laisse la possibilité aux distributeurs de participer à ce projet, et que ce n’est “pas une obligation”. Malgré les réticences, le gouvernement a assuré maintenir sa décision. Au micro de Sud Radio, le ministre des Comptes publics Thomas Cazenave “veut permettre à ceux qui peuvent le faire de le faire, opérations coup de poing, plafonnement, et pour ceux qui veulent, vendre à perte". Mais trop, c’est trop, la pilule a du mal à passer, à tel point que de grands patrons ont confirmé leur opposition.

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Ce mercredi 20 septembre, les principales enseignes de la grande distribution ont fait front commun et ont annoncé refuser cette mesure au micro de plusieurs (...)

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