Vaginisme : douleurs pendant les rapports, pénétration impossible, mal-être.. Comment se soigner ?

Quand le corps refuse la pénétration, cela porte un nom : le vaginisme. Celui-ci représente 25% des dysfonctions sexuelles féminines, mais malgré les nombreux impacts sur la vie sexuelle et les conséquences psychologiques, seulement 20 femmes sur 100 consultent pour ce problème, selon une recherche* publiée en 2017 en France. Pour cause, comme beaucoup de problèmes sexuels, le vaginisme est tabou.

Souvent confondu avec les dyspareunies, le vaginisme se traduit par “la contraction involontaire des muscles du périnée” à la suite d’une tentative ou à l’anticipation d’une relation sexuelle. Cela “empêche toute pénétration qu’il s’agisse d’un pénis, de doigts, d’un spéculum” ou de tout autre objet introduit dans le vagin, définit Odile Bagot, gynécologue qui connaît bien le sujet. “J’ai été la première à rééduquer des vaginismes dans l’est de la France, il y a 35 ans” et depuis, “j’ai rééduqué 200 femmes”, nous partage-t-elle par téléphone.

Il existe deux types de vaginisme. On parle de vaginisme primaire, lorsqu'il est présent dès le début de la vie sexuelle. C’est le plus fréquent, selon la professionnelle de santé, également autrice de Mon guide de survie gynéco aux éditions Marabout et Vagin & Cie , on vous dit tout ! chez Mango Éditions.

Le vaginisme secondaire, lui, arrive au cours de la vie sexuelle d’une femme. Il peut se manifester à la suite d’un traumatisme, d’un accident, de violences sexistes et/ou sexuelles ou après un accouchement. Une femme peut également être victime (...)

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