Végétarien, végétalien : quels sont les véritables bénéfices d’une alimentation à base de plantes ?

Que nous enseignent les travaux scientifiques déjà publiés concernant les bienfaits ou non d’un régime comprenant peu ou pas de viande ? Une étude fait le point sur le sujet, et conclut notamment que l'alimentation végétale serait protectrice contre les maladies cardiovasculaires et certains cancers.

Manger moins de viande (ou plus du tout) serait bon pour la planète, mais aussi pour notre santé. En France, seulement 2 % des personnes déclarent ne pas manger du tout de viande (végétariens ou végétaliens), selon une enquête réalisée par l'Ifop pour FranceAgriMer - une proportion comparable à celle d’autres pays européens. Mais 24 % se considèrent flexitariens, c’est-à-dire qu’ils essaient de diminuer leur consommation de produits carnés. Et la raison principale qu'ils avancent pour expliquer cette volonté de remplacer progressivement la viande par des produits à base de plantes est que "cela contribue à être en bonne santé, bien dans son corps".

Une nouvelle étude publiée le 15 mai 2024 dans la revue Plos One par des chercheurs de l’Université de Bologne (Italie) leur donne raison, montrant qu’en effet, les régimes à base de plantes protègent contre certaines maladies. Cette revue "parapluie" (synthèse d'études et de méta-analyses) englobe toutes les études parues entre 2000 et 2023 sur l’impact de l’alimentation à base de plantes sur les maladies cardiovasculaires et le cancer. Un total de 48 études ont été analysées, dont 75 % sont considérées de bonne ou très bonne qualité. Voici leurs principales conclusions.

Les régimes à base de plantes diminuent le niveau de cholestérol

Les personnes végétariennes ou végétaliennes (qui ne consomment aucun produit d’origine animale, y compris le lait ou les œufs) ont des niveaux plus bas de cholestérol que les omnivores. Cet effet est surtout visible chez les personnes avec un IMC (indice de masse corporelle) inférieur à 30 kg/m², même s’il existe aussi chez les personnes obèses.

Cette baisse est due uniquement à une diminution du niveau du "mauvais cholestérol" (LDL, pour lipoprotéine de basse densité, chargée de transporter le cholestérol dans le corps). Un niveau élevé de LDL est un facteur de risque connu pour les maladies cardiovasculaires, donc cette baisse pourrait être protectrice. En revanche, ces régimes n’ont pa[...]

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