Une femme jeune de 24 ans décède quelques mois après avoir souffert de violentes douleurs à la langue

À 24 ans, une danseuse a souffert d'un carcinome épidermoïde. Elle est décédée quelques mois plus tard dans d'atroces douleurs.

Une opération a permis de retirer la moitié de la langue avant qu'elle ne soit partiellement reconstruite (Getty Images)

En avril 2022, Ayla Eilert décède à l'âge de 24 ans. Quelques mois auparavant, la jeune femme remarque une plaie sur sa langue et souffre d'une douleur dans la gorge. Après plusieurs examens, les médecins confirment une forme agressive de cancer. Les plaies persistent, une biopsie rapporte la présence d'un carcinome épidermoïde. "Le carcinome épidermoïde est une tumeur maligne développée à partir des kératinocytes épidermiques, qui envahit le derme", résume le site médical MSD Manuals.

Ce type de cancer est aggravé par sa localisation sur la langue. Ayla a subi une intervention chirurgicale six jours seulement après la pose du diagnostic, se faisant retirer un quart de sa langue. Cette opération a duré 11 heures, elle a permis de retirer la moitié de sa langue avant qu'elle ne soit partiellement reconstruite à l'aide de tissus et de peau de sa cuisse. La jeune femme a ensuite eu six semaines pour se remettre de l'opération avant de débuter la radiothérapie et la chimiothérapie. Ayla a ensuite subi 30 cycles de radiothérapie en un peu plus d'un mois, ainsi qu'une chimiothérapie hebdomadaire.

L'aide médicale à mourir

Son état s'est dégradé et un scanner a montré que le cancer s'était propagé à 13 endroits de son corps, notamment la colonne vertébrale, le cou, le nez et les oreilles. Souffrant attrocement, la danseuse a souhaité obtenir une aide médicale à mourir, mais elle n'est pas légale à New York (États-Unis), raconte The Mirror. Les médicaments ne parvenant plus à soulager la douleur, la jeune femme a été envoyée dans un centre de soins palliatifs pour bénéficier d'une "gestion agressive de la douleur" avec de grandes quantités d'opioïdes. Elle est décédée quelques jours plus tard.

Aujourd'hui, ses parents plaident pour l'autorisation de l'aide médicale à mourir afin de permettre aux patients en phase terminale de s'auto-administrer des médicaments qui mettront fin à leur vie.

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