Ukraine, Niger, Italie, Giuliani, foie gras : les informations de la nuit

Guerre en Ukraine : Kiev visée par une attaque de drones. Un immeuble résidentiel a été touché jeudi soir par un drone explosif lors de nouvelles frappes nocturnes russes, ont indiqué les autorités ukrainiennes faisant état d’au moins un blessé. Des débris tombés lors de l’attaque ont mis le feu au bâtiment, rapporte le Kyiv Independent. C’est le premier incident de ce genre depuis des mois dans la capitale ukrainienne. Si Kiev est régulièrement visé par des attaques de drones et de missiles russes, la plupart d’entre eux sont abattus par la défense aérienne. L’alarme aérienne a été déclenchée tard le soir à Kiev. Peu après, des habitants locaux ont entendu de fortes explosions. L’incident s’est produit dans le quartier Solomiansky dans le sud-ouest de la capitale. L’armée de l’air ukrainienne a indiqué que plusieurs groupes de drones avançaient dans le pays en direction de diverses régions dans le centre, l’ouest et le sud du pays.

La France va fermer son ambassade au Niger pour une durée indéterminée. Selon des informations obtenues jeudi de sources diplomatiques, Paris a “pris cette décision radicale” après avoir été confronté à une impossibilité “d’assurer ses missions” en raison des restrictions imposées par la junte militaire, relate le site Tunisie Numérique. “Une telle mesure, exceptionnelle dans les annales de la diplomatie, survient dans un contexte de crispations croissantes entre Paris et Niamey”, rappelle le média tunisien. Les relations entre les deux pays se sont dégradées en juillet dernier lorsque l’armée a mené un putsch au détriment du président Mohamed Bazoum, auquel la France a alors apporté son soutien. Dans un contexte de ressentiment croissant en Afrique de l’Ouest à l’égard de la France, ancienne puissance coloniale, la junte nigérienne a ordonné le retrait des troupes françaises du pays.

Italie : les députés rejettent la réforme du fonds de sauvetage de la zone euro. Une majorité d’élus, dont ceux du parti nationaliste de la Première ministre Giorgia Meloni, a voté jeudi contre la ratification de la réforme du mécanisme de sauvetage (MES). L’Italie est le seul pays de la zone euro à ne pas l’avoir ratifié : sans son feu vert, la réforme, qui augmente les capacités financières du fonds et ses pouvoirs en matière de surveillance des États en difficulté, ne peut pas entrer en vigueur. Dans un communiqué, Paschal Donohoe, le président de l’Eurogroupe qui rassemble les ministres des Finances de la zone euro, a dit “regretter l’issue” du vote italien. Ce traité “est un élément clé de notre filet de sécurité commun dans la zone euro”, a-t-il plaidé. Le vote italien fait de Rome, un “mouton noir” en Europe, estime la Repubblica. Pour le quotidien, cette décision risque d’affaiblir l’Italie et pourrait avoir pour conséquence que le pays soit “considéré comme peu fiable” aux yeux de ses partenaires européens et des marchés.

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