Ukraine : Joe Biden se trompe (encore) de guerre dans un lapsus

Le président américain Joe Biden a signé un nouveau lapsus ce mercredi 28 juin alors qu’li était questionné sur Vladimir Poutine.
Le président américain Joe Biden a signé un nouveau lapsus ce mercredi 28 juin alors qu’li était questionné sur Vladimir Poutine.

INTERNATIONAL - Une gaffe de plus pour Joe Biden. Habitué des lapsus, le président américain a estimé ce mercredi 28 juin que son homologue russe, Vladimir Poutine, était un « paria » qui « perd(ait) clairement » la guerre en… Irak. Une nouvelle maladresse de l’octogénaire, qui faisait évidemment référence à l’invasion russe de l’Ukraine.

À la question, lancée par des journalistes à la Maison Blanche, de savoir si Vladimir Poutine est désormais affaibli, Joe Biden a répondu : « C’est difficile à dire, mais il perd clairement la guerre en Irak. » Nullement contredit, le président américain a ajouté que le chef d’État russe était « un paria à travers la planète » suite à la rébellion avortée d’Evgueni Prigojine et du groupe Wagner en Russie.

« La machine à gaffes »

Trous de mémoire, erreurs, lapsus… Le 46e président des États-Unis multiplie les bévues depuis son arrivée au pouvoir en 2021. De nature bavarde et décontractée, il est régulièrement surnommé « la machine à gaffes » par la presse américaine, qui a publié des dizaines de classements de ses « meilleures » erreurs.

Lors de l’ouverture du sommet international de l’Asie du Sud-Est à Phnom Penhen novembre, Joe Biden avait par exemple confondu le Cambodge et la Colombie, pays d’Amérique du Sud, tandis que fin septembre, lors d’une conférence de la Maison Blanche, il avait apostrophé une parlementaire républicaine… morte dans un accident un mois plus tôt. Des erreurs qui peuvent faire sourire, mais qui ne rassurent pas dans le camp Démocrate à l’approche des élections présidentielles de 2024 aux États-Unis.

À voir également sur Le HuffPost :

Guerre en Ukraine : à Kramatorsk, une frappe sur un restaurant fait au moins 9 morts et 56 blessés

Rébellion de Wagner : Loukachenko, médiateur entre Poutine et Prigojine pour le meilleur et pour le pire