Ukraine, contraception et Yémen : les informations de la nuit

Au moins huit personnes tuées dans un bombardement en Ukraine. La liste des victimes inclut un enfant de deux ans. Elles ont été victimes d’un bombardement russe à Sloviansk dans le Donbass. “L’État maléfique a encore une fois montré sa réalité. Tuer en plein jour. Ruiner, détruire toute vie”, a dénoncé Volodymyr Zelensky sur Telegram. L’enfant a été retrouvé vivant sous les ruines des maisons et des appartements bombardés mais il est décédé quelques minutes plus tard dans l’ambulance en route vers l’hôpital, précise la BBC.

L’accès à la mifépristone maintenu jusqu’à mercredi. La Cour suprême américaine a suspendu provisoirement la décision d’un juge texan, considérant que cette pilule abortive, très utilisée aux États-Unis, constituait un risque pour la santé des femmes. Le 7 avril, il lui a retiré son autorisation de mise sur le marché par la FDA, l’agence américaine du médicament, remontant à 2 000 L’administration Biden a alors demandé à la Cour suprême d’intervenir en urgence pour bloquer la décision du juge avant le vendredi 14 au soir, rapporte CBS News. Les deux camps ont désormais jusqu’à mercredi pour préparer leur argumentation. L’instance, à majorité conservatrice, a remis en cause le droit à l’avortement à l’été 2022, laissant les États décider de leur propre législation. La Floride a interdit cette semaine tous les avortements au-delà de six semaines.

Échange de prisonniers au Yémen. L’opération a démarré vendredi et va se poursuivre aujourd’hui. 887 prisonniers ont déjà été échangés selon le comité international de la Croix Rouge. L’échange a été validé lors de pourparlers le mois dernier en Suisse et représente l’opération la plus importante du genre au Yémen depuis octobre 2020, rappelle Middle East Eye. Des avions décollent de Sanaa, la capitale occupée par les rebelles Houthis, soutenus par l’Iran et Aden, où sont situées les forces gouvernementales, assistées par l’Arabie saoudite. Les combats dans cette guerre civile, en cours depuis 2014, ont fait 150 000 morts selon l’estimation des Nations unies. Au moins autant de personnes ont succombé à la famine et au manque d’infrastructures médicales. Une trêve de six mois, négociée par l’ONU en octobre, est toujours observée plusieurs semaines après son terme officiel.

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