UFC: "Au nom des siens", le film émotion RMC Sport sur Nassourdine Imavov avant le défi Dolidze

La scène finale résume mieux que mille mots la force des liens de la fratrie. Sur les images des journalistes de RMC Sport, Nassourdine Imavov découvre son grand frère Daguir, autre combattant professionnel de MMA de quatre ans sons aîné, expliquer pourquoi il a refusé la première de l’organisation mastodonte de la discipline en France en septembre 2022: "Je devais combattre sur la carte du premier UFC Paris. Mais comme je devais être dans le coin de Nassourdine, je ne voulais pas le déstabiliser donc j’ai dit non."

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L’attitude du petit frère, obligé d’arrêter l’interview quelques secondes, ne trompe pas sur l’émotion ressentie: "C’est fort. Je suis dégoûté en fait… Attends. C’est une dinguerie. (…) C’était d’abord son rêve. On est venus à Paris d’abord pour mon frère." Dans sa quête des sommets du MMA mondial, qui passe par un gros choc ce week-end face à Roman Dolidze (numéro 8 du classement des challengers chez les moyens, -84 kilos) en main event d’une UFC Fight Night à l’Apex de Las Vegas, Nassourdine Imavov ne marchera jamais seul. A ses côtés, deux frères, Daguir et Ibrahim, pour un trio qui avance plus que jamais comme un seul homme.

Parti ces derniers mois du MMA Factory, où Fernand Lopez servait à la fois de coach principal et de manager, l’actuel numéro 11 du classement des moyens de l’UFC a tout changé pour aborder la suite de sa carrière. L’idée? Une cellule resserrée autour de sa famille avec un nouveau coach, Nicolas Ott, qu’il connaît depuis son arrivée au Factory avec Daguir quand les deux frangins étaient montés de Salon-de-Provence à Paris des rêves de combats dans les têtes. Et avec qui le seul contrat passé sera une poignée de mains. Une décision expliquée par l’intéressée avec des mots dans lesquels il faut savoir lire les sous-entendus entre les lignes.

"Je suis allé chercher une personne qui a les mêmes valeurs, qui me ressemble, en qui je peux avoir confiance, explique le combattant de 27 ans (28 en mars). (…) Tu ne peux pas travailler avec une personne en qui tu n'as pas confiance. Ce n’est pas possible. Quand tu rentres dans la cage et qu’elle se ferme, il faut pouvoir avoir 100% confiance en lui pour faire les choses qu’il me demande." Et la conclusion de tomber: "Je peux déjà dire que c’est l’une des meilleures décisions prises dans ma vie".

Après une année 2023 frustrante qui l’a fait descendre dans les radars du MMA français, entre un changement d’adversaire à la dernière minute pour prendre Sean Strickland (futur champion quelques mois plus tard) au poids supérieur avec une défaite au bout en janvier et un no contest contre Chris Curtis en juin pour coup de tête non intentionnel, le "Sniper" s’attaque au combat le plus important de sa vie jusque-là. Celui qui peut le faire basculer du bon côté dans sa quête de ceinture. "Ce combat peut changer sa destinée à l’UFC, confirme Nicolas Ott, surtout si la victoire est obtenue de manière fracassante."

Pour mieux comprendre comment Imavov a modifié les choses autour de lui sur la route de ce défi, et comment il aborde ce dernier, RMC Sport vous propose le film émotion Au nom des siens, qui revient en détails sur ces liens fraternels forts qui ont dessiné la structure sur laquelle avance le nouveau Nassourdine. "Le moment est venu pour moi d’avancer et d’écrire ma propre histoire. Tous ces sacrifices de ma famille… Je ne les décevrai pas. Je n’ai quasi pas le choix d’aller prendre ce qui nous appartient. Ça me motive énormément. Tu ne combats pas que pour toi, tu combats pour ta famille." Quarante minutes parfaites pour faire encore monter l’envie d’un cran avant un rendez-vous essentiel pour la suite de son parcours à l’UFC.

Article original publié sur RMC Sport