Turquie, Burkina Faso, Biélorussie : les informations de la nuit

Des morts et plusieurs centaines de blessés après de nouveaux séismes en Turquie et en Syrie. Deux tremblements de terre de forte puissance (6,4 et 5,8) ont de nouveau secoué lundi soir le nord de la Syrie et la province turque de Hatay (sud), la plus éprouvée par le séisme du 6 février qui a fait plus de 45 000 morts dans les deux pays. Selon le ministre de l’Intérieur turc Suleyman Soylu, il y a au moins trois morts et plus de 200 blessés en Turquie. En Syrie, 47 personnes ont été blessées à Alep, prises dans un mouvement de panique alors qu’elles essayaient de fuir, a rapporté l’agence Sana. Le groupe de sauveteurs syriens des Casques blancs évoque plus de 130 blessés dans le nord du pays. “Les répliques vont durer des mois, voire des années. Mais, elles vont diminuer de jour en jour”, a expliqué le géologue turc Mehmet Kokum à Al-Jazeera, précisant qu’il y avait eu plus de 5000 répliques depuis le 6 février. En Syrie, le dernier séisme “bien qu’il ait été plus court et un peu plus faible [que les précédents tremblements de terre], a encore plus terrifié la population”, a déclaré Abdulkafi Al-Hamdo, un membre de l’opposition habitant le nord du pays, à la chaîne arabe. “Les gens sont paniqués et traumatisés” par les événements du 6 février, a-t-il expliqué.

Au moins 51 soldats tués au Burkina Faso. Les militaires sont morts vendredi lors d’une embuscade tendue par des jihadistes présumés dans le nord du pays, a affirmé lundi soir l’armée burkinabée. Le capitaine Ibrahim Traoré, président de transition issu d’un coup d’État le 30 septembre 2022, s’est donné pour objectif de “reconquérir” les quelque 40 % du territoire contrôlé par des groupes armés affiliés à Al-Qaida et à l’État islamique. Mais depuis sa prise du pouvoir, les attaques attribuées à ces groupes n’ont fait qu’augmenter. “Le drame de vendredi dernier vient battre en brèche l’idée selon laquelle les GAT [groupes armés terroristes] s’en prendraient dorénavant aux populations civiles aux mains nues faute de s’attaquer à nos troupes qui ont certes fait de solides acquisitions depuis un certain temps (hélicoptères de combat, drones, etc.) mais qui ne sont pas pour autant devenues une invincible armada”, note L’Observateur Paalga. “Il ne fallait certainement pas être naïf au point de s’attendre à ce qu’ IB [Ibrahim Traoré] arrache en un tour de main une mauvaise herbe qui a mis des années à s’enraciner”, conclut le quotidien burkinabé.

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