Trump prend l’air à l’étranger, ses ennuis continuent aux Etats-Unis

Le président américain Donald Trump écoute le Premier ministre italien Paolo Gentiloni lors de la photo de famille des dirigeants du G7, à Taormina, en Sicile, le 27 mai 2017. Photo Jonathan Ernst. AFP

Donald Trump faisait cette semaine ses premiers pas sur la scène diplomatique mondiale. Une tournée plutôt réussie pour le président américain, qui va toutefois vite être rattrapée par la dure réalité de Washington.

Samedi 20 mai - Et c’est parti

Jamais aussi heureux que lorsqu’il se sent adulé, Donald Trump ne pouvait guère rêver d’un meilleur début pour sa première tournée diplomatique. A Ryad, le président américain a été accueilli par le roi Salmane à sa sortie d’Air Force One, un honneur que le souverain saoudien n’avait pas réservé à Barack Obama. Drapeaux américains et portraits géants de Trump dans les rues de Ryad : les Saoudiens, désireux de relancer la relation bilatérale avec Washington, ont bien compris qu’avec Trump, la flatterie est la meilleure des armes. Le milliardaire le leur rend bien. Non seulement il leur a fait l’honneur de son premier déplacement à l’étranger, mais entre l’Iran et l’Arabie Saoudite, les deux rivaux du Proche-Orient, Trump a clairement choisi son camp.

Soigneusement préparée depuis des mois, notamment par le gendre du président, Jared Kushner, cette étape saoudienne a débouché, dès samedi, sur la signature de juteux accords commerciaux, immédiats ou à venir. Montant global : 380 milliards de dollars (339 milliards d’euros) dont 110 milliards de contrats d’armements. «C’était une journée formidable», s’est réjoui le président américain. «Des centaines de milliards de dollars d’investissements aux Etats-Unis et des emplois, des emplois, des emplois». Son leitmotiv.

Dimanche 21 mai - Sur l’islam, un grand écart

Docteur Donald et Mister Trump. Après une campagne ouvertement islamophobe, le président américain a prononcé en Arabie Saoudite un discours étonnamment modéré. Où était donc le théoricien du Muslim ban, qui voulait bannir tous les musulmans des Etats-Unis et déclarait l’été dernier : «L'islam nous déteste» ? Devant une cinquantaine de dirigeants arabo-musulmans, Trump a salué «l’hospitalité» des Saoudiens et la (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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