Trump l’emporte largement en Caroline du sud, l’État de sa rivale Nikki Haley

Avec près de 60 % des voix, c’est une victoire “par KO” que vient d’infliger Donald Trump à sa rivale Nikki Haley lors de la primaire de Caroline du Sud, un État dont elle est pourtant originaire et qu’elle a gouverné de 2011 à 2017. L’ancien président “cimente ainsi son chemin vers l’investiture républicaine à la présidentielle et réaffirme sa domination sur le parti républicain”, écrit Politico.

Nikki Haley, qui fut également ambassadrice de Trump auprès de l’ONU de 2017 à 2019, s’est toutefois engagée à “poursuivre le combat” jusqu’au Super Tuesday, le 5 mars. Mais son chemin vers une hypothétique victoire semble de plus en plus “étroit”, observe le site d’information Axios, ajoutant quedepuis 1980, un seul candidat républicain, Mitt Romney, a obtenu l’investiture du parti sans remporter le Palmetto State” (surnom de la Caroline du sud).

Donald Trump a pris la parole juste après la fermeture des bureaux de vote samedi, “bien plus tôt qu’il ne le fait habituellement”, remarque le Washington Post. Celui-ci rappelle “l’agacement” du candidat lorsque, dans le New Hampshire, sa rivale lui avait brûlé la priorité en affirmant, la première, que la soirée avait été pour elle un “succès”. Donc cette fois-ci, hors de question de “laisser le premier mot” à Haley, commente le quotidien de la capitale américaine.

“Je n’ai jamais vu le Parti républicain aussi uni qu’il l’est actuellement”, s’est empressé de déclarer Trump, ne mentionnant même pas le nom de son opposante et répétant son empressement à “battre Joe Biden”. “Le 5 novembre, nous allons tout nous lever et lui dire : “Joe, t’es viré ! T’es viré ! Dégage ! ”, a-t-il ainsi lancé à la foule venue à Columbia célébrer sa victoire. Celle-ci, analyse le Post, a été permise par le soutien “profond” des chrétiens évangéliques et des électeurs ruraux, ainsi que par le soutien “uniforme” des élus locaux républicains, parmi lesquels : le gouverneur actuel, les deux sénateurs et cinq membres de la Chambre des représentants.

“Le droit à un vrai choix”

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