Trouver une vie extraterrestre va être plus facile grâce à ce bond en avant
Une étude menée par le SETI (Search for Extra-Terrestrial Intelligence) affine énormément le calcul des interférences des exoplanètes dans les signaux du cosmos. Par soustraction, il sera plus simple que jamais d’identifier une techno-signature extraterrestre… si tant est qu’elle se présente un jour.
Pour partir en quête de vies intelligentes, il faut fouiller l’Univers à la recherche de signaux : des biosignatures. Et si l’on veut trouver une civilisation technologiquement avancée, il faut même tomber sur une technosignature. Cette dernière fournirait une preuve par l’observation, directe ou indirecte, qu’une technologie est ou a été utilisée.
Ces technosignatures correspondraient à des signaux radio atypiques. L’environnement naturel émet déjà ce type d’ondes, toute la recherche consiste donc à repérer des signaux radio qui se distinguent du « bruit » cosmique naturel. Cela implique une déduction logique, comme une soustraction : pour repérer un potentiel signal radio anormal qui pourrait être une signature extraterrestre, il faut parfaitement comprendre le bruit naturel. Si on connaît le bruit naturel, il est plus simple d’entendre ce qui est artificiel.
Le taux de décalage des exoplanètes
Il ne faut pas confondre une technosignature avec le simple mouvement d’une planète. Parce qu’elles se déplacent autour de leur étoile, observer les exoplanètes depuis la Terre implique l’effet Doppler — quand la fréquence d’une onde (sonore notamment) nous apparaît changeante, quand la source et/ou l’observateur sont en mouvement. C’est ce qu’il se passe quand vous écoutez une voiture passer très vite devant vous puis s’éloigner ;
Crédits photos de l'image de une : Vue d'artiste de systèmes exoplanétaires. // Source : Nasa