Les trois temps forts du show parisien d’Al Pacino

Al Pacino, au côté de Léa Salamé, le mardi 25 avril sur la scène de la salle Pleyel à Paris.  - Credit:Le Point
Al Pacino, au côté de Léa Salamé, le mardi 25 avril sur la scène de la salle Pleyel à Paris. - Credit:Le Point

Un onctueux et patient murmure parcourt la grande salle Pleyel en attendant Al Pacino. La mégastar du Parrain, de Scarface et de Heat, oscarisée en 1993 pour Le Temps d'un week-end, s'apprête à de nouveau régaler une assistance conquise d'avance de ses anecdotes autour de sa carrière, ses rencontres et ses passions. Animée par Léa Salamé, comme lorsque Pacino s'était produit sur deux dates en octobre 2018 au Théâtre de Paris, la soirée unique affiche complet et les 2 000 places, pour des tarifs allant de 49 à 550 euros, se sont arrachées comme des pains briochés.

Dans l'enceinte, à l'orchestre, on reconnaît la crinière argentée de Niels Arestrup, venu probablement savourer les paroles de son confrère américain sur son amour pour Shakespeare et Oscar Wilde. Il est 20 h 20 : le show a vingt minutes de retard, la rumeur enfle quand, soudain, les projecteurs au plafond s'éteignent. Une voix nous rappelle qu'il est « interdit de filmer ou de prendre des photos » (en pure perte : plusieurs smartphones seront dégainés au fil du spectacle), Léa Salamé entre en scène et, avant d'accueillir l'icône, lance une rituelle vidéo-montage des plus grands films de l'immense carrière d'Al Pacino.

Enfin, le comédien s'avance sous une déferlante d'applaudissements. Standing ovation pour « Mister Pacino ! ». La journaliste est d'autant plus à l'aise qu'elle avait déjà animé la rencontre de 2018. Aux quatre coins de la salle pleine comme un œuf, plusieurs spectateurs entonnent des [...] Lire la suite