Trafic de drogues à Nîmes : 20 personnes interpellées lors d'une vaste opération de police

Comme l'a appris BFMTV de la part du procureur de la République de Nîmes, 20 personnes ont été interpellées à leur domicile et placés en garde à vue ce lundi matin lors d'une vaste opération de police organisée dans le quartier Pissevin de la ville du Gard.

Les arrestations font suite à l'ouverture d'une enquête diligentée par les services de la sûreté départementale du commissariat de police de Nîmes de chef de trafic de stupéfiants au sein du quartier. Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a rappelé dans un tweet que cette opération fait suite à ses engagements pour lutter sans relâche contre le trafic.

Plusieurs kilos de drogues saisis

L'opération a nécessité 250 policiers dont 73 enquêteurs de la sûreté départementale du Gard, appuyés par le RAID, la BRI et des membres de la CRS 8. Au cours de cette enquête, des perquisitions ont permis de saisir 8 kilos d'herbe de cannabis, 7 kilos de résine de cannabis, 1,2 kilo de cocaïne, 500 cachets d'ecstasy, plusieurs milliers d'euros en liquide et des armes à feu.

À leur arrivée dans ce quartier fait de tours, l'un des plus pauvres de France, les policiers ont été accueillis par les cris de guetteurs, qui ont donné l'alarme, a constaté un correspondant de l'AFP.

Les policiers ont notamment investi un hall d'immeuble proche de la galerie Wagner, la zone commerciale en piteux état devant laquelle un garçon de 10 ans, Fayed, totalement étranger au trafic de drogue, avait été mortellement blessé d'une balle perdue et où deux jeunes hommes ont également été abattus fin août, selon ce correspondant. "On est sur du trafic de stups", a indiqué à l'AFP une source policière, laissant entendre que l'opération de lundi n'avait pas de lien direct avec l'enquête sur la mort de Fayed, dirigée depuis Marseille, qui a connu un coup d'accélérateur la semaine dernière avec l'interpellation à Nîmes et à Marseille de neuf personnes, dont un adolescent de 17 ans. Le nouveau coup de filet fait suite à "plusieurs perquisitions menées par la sureté départementale du Gard dans le cadre d'opérations coordonnées du mois de juillet au mois de novembre", a précisé Mme Gensac.

Article original publié sur BFMTV.com