"Une très mauvaise nouvelle": la France juge "indispensable" une reprise de la trêve entre Israël et le Hamas
La France a jugé ce vendredi 1er décembre "indispensable" une reprise de la trêve entre Israël et le Hamas après que les hostilités ont repris à Gaza.
"La rupture de la trêve est une très mauvaise nouvelle, regrettable, car ça n'apporte aucune solution et ça complique la résolution de toutes les questions qui se posent", a déclaré la ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, en marge de la COP28 sur le climat à Dubaï.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a accusé le Hamas d'avoir "violé l'accord" qui avait débouché sur une trêve humanitaire de plusieurs jours. Elle a permis la libération de plusieurs dizaines d'otages qui étaient détenus à Gaza depuis la sanglante attaque du Hamas en Israël de 7 octobre. L'accord prévoyait également la libération de prisonniers palestiniens en Israël et un accroissement significatif de l'aide humanitaire entrant dans Gaza.
L'ONU "regrette profondément" la reprise des opérations
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a dit "regretter profondément" la reprise des opérations militaires à Gaza après plusieurs jours de trêve, dans un message publié vendredi sur X (ex-Twitter).
"J'espère toujours qu'il sera possible de renouveler la pause qui a été instaurée. La reprise des hostilités ne fait que montrer combien il est important d'avoir un véritable cessez-le-feu humanitaire", a ajouté Antonio Guterres, quelques heures après la reprise des bombardements de l'armée israélienne sur le territoire palestinien.
L'Unicef dénonce "un feu vert donné à la tuerie des enfants"
De son côté, le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) a dénoncé "ceux qui ont décidé que la tuerie des enfants pouvait reprendre". "L'inaction est, par essence, un feu vert donné à la tuerie des enfants", a affirmé le porte-parole de l'Unicef, James Elder, à des journalistes à Genève via une liaison vidéo depuis Gaza.
"Il est irresponsable de penser que de nouvelles attaques sur le peuple de Gaza puissent conduire à autre chose qu'un carnage", a-t-il ajouté.