Tour de France: Aucun cas de Covid détecté, soulagement dans le peloton

Après une série de tests de dépistage du Covid menée sur l'intégralité des coureurs du Tour de France, l'UCI a annoncé ce lundi 11 juillet qu'aucun cas positif n'était à déplorer (photo prise lors de la 9e étape, entre Aigle et Châtel). (Photo: Stephane Mantey / Pool / Getty Images)
Après une série de tests de dépistage du Covid menée sur l'intégralité des coureurs du Tour de France, l'UCI a annoncé ce lundi 11 juillet qu'aucun cas positif n'était à déplorer (photo prise lors de la 9e étape, entre Aigle et Châtel). (Photo: Stephane Mantey / Pool / Getty Images)

Après une série de tests de dépistage du Covid menée sur l'intégralité des coureurs du Tour de France, l'UCI a annoncé ce lundi 11 juillet qu'aucun cas positif n'était à déplorer (photo prise lors de la 9e étape, entre Aigle et Châtel). (Photo: Stephane Mantey / Pool / Getty Images)

CYCLISME - Certains craignaient cette épreuve autant qu’un col de 15 kilomètres ou qu’une étape sur les pavés. Dimanche 10 juillet, au terme de la 9e étape du Tour de France 2022 qui arrivait à Châtel, en Haute-Savoie, l’intégralité des coureurs ont subi un test de dépistage du Covid. Et comme l’annonce ce lundi 11 au matin l’Union cycliste internationale, aucun ne s’est avéré être positif.

“Tous les coureurs participant au Tour de France ont été testés dans la soirée du 10 juillet. Tous les tests sont négatifs”, écrit laconiquement l’UCI dans son communiqué. Et de rappeler ses conseils à l’adresse des cyclistes comme de l’entourage des équipes, à savoir de porter un masque autant que faire se peut une fois descendu de vélo, de maintenir une distance de sécurité et de se désinfecter fréquemment les mains.

″Épée de Damoclès”

Le test positif était une crainte terrible dans tout le peloton, après que plusieurs coureurs et notamment le Français Guillaume Martin ont dû quitter la course ces derniers jours après avoir été infectés par le coronavirus. Une inquiétude aggravée par la vague de contaminations actuellement en cours en France et le décalage entre un public bien loin d’appliquer les gestes barrières et des sportifs de haut niveau qui refusent de voir leur course compromise.

“C’est une épée de Damoclès au-dessus de la tête de chaque coureur”, expliquait dimanche soir l’ancienne cycliste et commentatrice Marion Rousse au micro de France Télévisions. “Pour les coureurs, le Tour de France dépasse tout, c’est l’événement de l’année: ils ont parfois passé quatre semaines en stage altitude, ils arrivent à 100% de leurs moyens, de leurs capacités et le Covid peut tout gâcher.”

“Je ne redoute pas le Tour, je redoute le Covid”, avait quant à lui résumé Tadej Pogačar, double tenant du titre et actuel leader du classement général. Un jeune homme qui a vu l’un de ses coéquipiers, le Norvégien Vegard Stake Laengen, être contraint d’abandonner le Tour après un test positif alors même qu’il venait de réussir de grandes performances.

Une journée de repos plus sereine

Une inquiétude partagée par l’intégralité du peloton. “J’ai du mal à me projeter sur la course”, a par exemple déclaré Marc Madiot, l’emblématique patron de l’équipe Groupama-FDJ, quand son homologue de la Cofidis Cédric Vasseur reprenait de son côté l’image de “l’épée de Damoclès” après avoir vu son leader Guillaume Martin quitter la route du Tour.

Mais la vague de résultats négatifs devrait donc soulager quelque peu les équipes alors que ce lundi 11 juillet marque une journée de repos dans la course, avant que les coureurs n’attaquent les Alpes. Une nouvelle vague de tests est par ailleurs prévue lundi prochain, le 18 juillet, à l’occasion de la seconde journée de repos à Carcassonne.

En cas de positivité, le protocole prévoit que “la décision d’isolement éventuelle sera prise de manière collégiale par le médecin de l’équipe concernée, le médecin covid-19 de l’épreuve et le directeur médical de l’UCI”.

Face au risque de contamination et donc d’abandon, tous les staffs ont quoi qu’il en soit déjà mis en place des mesures sanitaires drastiques, qui donnent à cette édition de la Grand boucle un déroulé pour le moins particulier. Ce qui n’empêche pas l’encadrement des équipes d’être également victimes du virus, à l’image de la Quick-Step qui a déjà dû remplacer trois directeurs sportifs. Avant le grand départ du Danemark, plusieurs coureurs avaient aussi été évincés en dernière minute par leur équipe.

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Cet article a été initialement publié sur Le HuffPost et a été actualisé.

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