Toulouse : un déplacement « comme sur des roulettes » pour l’arc de triomphe

Le monument de 15 mètres de hauteur repose sur trois remorques bleues dotées de 19 essieux chacune.  - Credit:Service Presse Tisseo
Le monument de 15 mètres de hauteur repose sur trois remorques bleues dotées de 19 essieux chacune. - Credit:Service Presse Tisseo

Les spectateurs sont venus en nombre pour assister à l'événement, retransmis sur trois écrans géants. L'arc de triomphe érigé à la fin de la Première Guerre mondiale à Toulouse a commencé à bouger insensiblement à 12 h 45 ce 31 août lorsque le maire de la Ville rose a symboliquement appuyé sur le bouton rouge lançant l'opération. Initialement programmé à 14 heures, l'horaire de cette spectaculaire opération a été avancé pour permettre à Jean-Luc Moudenc d'assister dans l'après-midi aux obsèques du général Georgelin dans son village natal du sud de la Haute-Garonne.

Protégé par un lourd exosquelette métallique orange de 300 tonnes, le monument de 15 mètres de hauteur repose sur trois remorques bleues dotées de dix-neuf essieux chacune. Pilotée à distance, chaque paire de roues peut tourner indépendamment des autres. En à peine un quart d'heure, l'ensemble qui pèse la bagatelle de 1 300 tonnes a déjà pivoté de 90 degrés pour se mettre dans l'axe du double alignement de platanes des allées François-Verdier.

8 millions d'euros

C'est pour épargner ces 300 arbres majestueux, plantés peu de temps après la construction du monument en 1920, que ce convoi vraiment exceptionnel s'est ébranlé. Alerté par un collectif de riverains émus d'apprendre que son projet de troisième ligne de métro risquait de faire disparaître 50 platanes, Jean-Luc Moudenc n'a pas hésité à demander aux ingénieurs de revoir leurs plans pour la station François-Verdier. « Évidemment, ça coûte un pe [...] Lire la suite