Tiques : comment les éviter, et que faire en cas de piqûre pendant une promenade en forêt ?

Comment éviter les tiques lors de nos promenades, voire même dans nos jardins ? Quelques notions à savoir pour les tenir à distance.

Avec les températures qui s’élèvent globalement en France métropolitaine, il faudra s’y faire. Dans certaines régions, promenades, randonnées, farniente en pleine nature doivent se prévoir avec une petite pensée pour un acarien qui défraye la chronique depuis quelques années : la tique !

Elle mord, se repaît de notre sang et peut transmettre, plus embêtant, de vilains pathogènes dont la borréliose ou maladie de Lyme. Voici les réponses aux questions que l’on se pose le plus fréquemment à son sujet.

Qui sont ces tiques à éviter ?

Il existe près de 900 espèces de tiques dans le monde et en France métropolitaine, une quarantaine d'espèces de tiques.

Elles se répartissent en deux familles principales, les tiques dures (ou Ixodidae) et les tiques molles (ou Argasidae). Attention, ce ne sont pas des insectes, elles ont 8 pattes ! Elles appartiennent à la classe des arachnidés. Mais seule une poignée de ces acariens sont hématophages : Dermacentor, Rhipicephalus, Amblyomma, Hyalomma, Argas et la plus commune en France comme en Europe, la plus crainte jusqu’ici, celle qui transmet la maladie de Lyme : Ixodes ricinus.

Où rencontre-t-on des tiques ?

La tique la plus courante sur notre territoire, Ixodes ricinus, celle qui est susceptible de transmettre la borréliose de Lyme, aime l’ombre et l’humidité. Elle n’aime ni le froid, ni la chaleur excessive.

On la rencontre dans les forêts de feuillus, moins dans les forêts de conifères, dans les prairies, les talus, les jardins privés et les parcs urbains. Les régions de zones très sèches ou inondables ne constituent pas un habitat favorable pour elle, et il en est de même pour les régions situées au-delà d’une altitude de 1800 mètres.

Autre critère de présence, la présence de gibiers ou de bétail encourage sa prolifération.

Autre lieu à ne pas négliger et sous-estimer : les jardins et les espaces verts en ville. L’INRAE tirait un bilan de la présence des acariens dans ces espaces pourtant peu sauvages : entre 2017 et 2019, 28 % de[...]

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